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"Un jour, il faudra bien réussir à le battre" : David Gaudu (Groupama-FDJ) dominé par Tadej Pogacar, mais pas abattu

Marie Mahé

Mis à jour 11/03/2023 à 19:34 GMT+1

PARIS-NICE - Deuxième de la septième étape, ce samedi, David Gaudu (Groupama-FDJ) a, encore une fois, été battu par Tadej Pogacar. Le Slovène s'est imposé au sprint, mais le Français en a profité pour consolider sa deuxième place au niveau du classement général. Le maillot jaune est à douze secondes, alors que se profile la huitième et dernière étape prévue pour ce dimanche.

Gaudu : "Il faudra bien réussir à battre Pogacar un jour"

Il a tenté, mais cela ne lui a finalement pas souri. Encore une fois, ce samedi, David Gaudu a joué les premiers rôle lors de la 7e étape où il a échoué, au sprint, face à Tadej Pogacar dans le col de la Couillole. Un résultat similaire à la quatrième étape, certes. Mais deuxième du classement général de cette 81e édition de Paris-Nice, le Français en a surtout profité pour accentuer sa position entre les deux derniers vainqueurs du Tour de France. Son premier poursuivant, c'est bien Jonas Vingegaard (Jumbo-Visma) : le Danois pointe désormais à 58 secondes. Et devant, Pogacar n'en est qu'à douze.
Durant la montée finale vers le col de la Couillole, longue de 15,8 kilomètres et avec des pentes moyennes à 7,3 %, Gaudu a attendu les quatre derniers kilomètres pour placer plusieurs de ses accélérations. Seul un homme a réussi à le suivre, à chaque fois, le maillot jaune. "J'ai tenté aujourd'hui, j'avais vraiment de très bonnes sensations, s'est félicité David Gaudu. Voir l'équipe comme elle travaille autour de moi, c'est vraiment gratifiant. C'est vraiment dommage, je suis désolé de ne pas réussir à ramener une victoire, je fais encore deux.C'est deuxième derrière Pogacar, mais bon, un jour, il faudra bien réussir à le battre", a-t-il préféré en rire.
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Il n'a manqué que le sprint final

Le Slovène et le Tricolore ont tout fait pour se débarrasser de Jonas Vingegaard, avant l'explication finale au sommet. A ce moment-là, Tadej Pogacar restait bien au chaud, dans la roue du leader de la Groupama-FDJ, sans prendre le moindre relais. Une situation dont ne s'offusque pas le Français : "Je comprends qu'il ne soit pas passé, que c'était à moi de rouler. Après, j'ai essayé de le faire passer. Mais bon, voilà, c'est comme ça, c'est le jeu, c'est le vélo."
Mais c'est peut-être aussi pour cette raison que Jonas Vingegaard est finalement définitivement revenu à leur contact dans les 500 derniers mètres. Si le Danois a ensuite lancé le sprint, Tadej Pogacar l'a contré, et David Gaudu n'a pas pu le dépasser. "Je pense que sur le sprint, il était toujours plus fort. Je n'ai pas fait d'erreur, je pense. Il n'y a vraiment pas photo, encore une fois. C'est comme ça."
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"Depuis le début de la semaine, je suis dans le match"
La victoire n'est peut-être pas au bout. Mais Gaudu a tenu en respect, une fois de plus, le gratin des courses à étapes. De quoi tirer bien du positif de cette nouvelle journée passée à l'avant. "On reprend du temps pour le classement général, sur les prétendants au podium derrière. C'est une bonne montée. J'ai vu qu'avec de la confiance, il ne fallait pas que j'ai peur d'attaquer. On a essayé, malheureusement ça n'a pas fonctionné. Depuis le début de la semaine, je suis dans le match. Et dans ma tête, j'ai vraiment envie (…) Je suis content, en tout cas, d'être à ce niveau-là."
Douze secondes, c'est l'écart qui sépare le Français de Tadej Pogacar, prêt à triompher sur Paris-Nice pour sa toute première participation. Pas grand chose, mais beaucoup à la fois. Gaudu se lancera-t-il dans une opération risquée pour tenter un coup de force sur les 118,4 derniers kilomètres pour essayer d'inverser la situation dimanche à Nice ? Avec les ascensions qui vont se multiplier, entre la côte de Peille et le col d'Eze, tous deux classés en première catégorie, le jeu en vaut-il la chandelle ?
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Dans les Rois de la Pédale, Marc Madiot, manager de la Groupama-FDJ, a souligné le fait que son protégé devait avant tout protéger sa deuxième place au lieu de tenter l'impossible et la perdre. Une deuxième place sur Paris-Nice entre un Tadej Pogacar surpuissant et un Jonas Vingegaard encore en rodage, c'est presque inespéré. Entre les deux derniers vainqueurs du Tour de France, c'est déjà sans doute une victoire qui n'en porte pas officiellement le nom.
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