Hushovd: "C'est dur"

Tom Boonen (BEL/Quick Step), vainqueur: "La course a été très dure. Je n'avais pas de bonnes sensations après ma première attaque. Je ne pensais pas gagner, j'avais mal à une jambe. Mais les autres ont été un peu entamés au fil des kilomètres alors que moi je reste au même niveau. J'ai attaqué au carrefour de l'Arbre et ça a marché. Pozzato était près, ça a été une bataille entre deux grands coureurs."

Filippo Pozzato (ITA/Katusha), 2e: "J'ai été un peu malchanceux. Dommage que Flecha se soit trouvé devant moi au moment de sa chute. J'ai perdu quelques dizaines de mètres que je n'ai pas réussi à récupérer. Mais Boonen était vraiment fort."

Thor Hushovd (NOR/Cervélo) - 3e: "J'ai attaqué au carrefour de l'Arbre, j'ai regardé autour de moi et je n'avais plus que Tom Boonen dans ma roue. Sans cette stupide chute, je serais arrivé avec lui au vélodrome et on aurait réglé ça au sprint. Si j'avais perdu au sprint parce qu'il était plus fort que moi, ok, rien à dire, mais perdre à cause de cette chute idiote, c'est dur. Ma roue avant a glissé. Je suis très déçu et j'aurai du mal à oublier ça."

Heinrich Haussler (ALL/Cervélo) - 7e: "Nous avons fait une belle course d'équipe aujourd'hui. Après la trouée d'Arenberg, nous étions six à l'avant, il ne manquait que les deux qui étaient tombés. C'est de ma faute si je ne joue pas la gagne. Quand Boonen a attaqué, le groupe a explosé. Andreas Klier m'avait dit que Boonen allait attaquer et qu'il fallait que je me tienne dans les cinq premiers. J'étais trop loin quand le coup est parti, c'est de ma faute! Mais on apprend de ce genre d'erreur et j'espère que je ferai mieux la prochaine fois. J'ai probablement dépensé trop d'énergie à attaquer tout le temps mais c'est quand même bien, on termine troisième et septième."

Sylvain Chavanel (FRA/Quick Step), 8e: "On a encore fait une belle course avec la victoire au bout. J'ai laissé beaucoup de forces à Arenberg où j'ai été gêné par une chute. Je l'ai payé dans le final. Je n'avais plus couru Paris-Roubaix depuis 2001. Alors, se classer 8e et participer à la victoire de l'équipe, c'est extraordinaire, comme mon début de saison."

Yoann Offredo (FRA/Française des Jeux), 85e, parti dans l'échappée du matin: "J'ai été décroché de l'échappée à cause d'une crevaison. L'assistance a mis plus d'une minute et demie à réparer ma roue, j'étais furieux contre eux. J'en aurais pleuré sur le vélo. Physiquement, j'avais vraiment bien préparé cette course, c'était mon objectif de première partie de saison, et tout s'est écroulé par manque de chance. J'avais de super jambes, je n'avais pas donné un coup de pédale de trop, je savais comment courir. J'ai été repris par le peloton avant Arenberg. C'est très frustrant."