Route d'Occitanie - La victoire et le maillot orange de leader : reprise rêvée pour Démare et la Groupama-FDJ

ParFabien Esvan

Mis à jour 16/06/2022 à 17:26 GMT+2

ROUTE D'OCCITANIE - Reprise réussie pour Arnaud Démare. Deux semaines et demie après la fin du Giro où il a remporté trois étapes et le maillot cyclamen, le sprinteur de la Groupama-FDJ n'a pas traîné pour enchaîner. Pour son retour, le Picard s'est adjugé la première étape de la Route d'Occitanie devant Pierre Barbier (B&B Hotels-KTM) et Elia Viviani (INEOS Greandiers).

Démare toujours aussi souverain

La logique a été respectée pour ce premier acte dans le Sud-ouest. Grand favori au départ de cette première étape de la Route d'Occitanie, Arnaud Démare a assumé son costume. Pour sa première sortie depuis le Tour d'Italie où il s'est particulièrement distingué, le Picard a pris le meilleur sur le reste de la meute pour s'imposer à L'Isle-Jourdain. C'est son quatrième succès en 2022, son sixième sur la Route d'Occitanie en carrière.

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Une nouvelle fois parfaitement lancé par son train et bien aidé par un gros travail de Bram Welten, le sprinteur de la Groupama-FDJ a résisté au retour des autres flèches du plateau pour finalement s'imposer devant Pierre Barbier (B&B Hotels-KTM) et l'autre principal prétendant à la victoire ce jeudi, l'Italien Elia Viviani (INEOS-Grenadiers).

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"J'adore les sensations en roulant ici. Je suis content de gagner (...) C'était une reprise pour moi. J'étais fatigué, c'était difficile de remettre en route", a confié tout sourire le Tricolore après la course. "Je comptais sur cette course en vue des championnats (ndlr, de France, dans quelques jours à Cholet). Il y aura une opportunité pour les sprinteurs même si ce sera casse-pattes et il faudra se méfier."

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La chaleur, ennemie du peloton

Si le sprinteur a savouré sa victoire, c'est peu dire si les participants ont dû batailler lors de ce premier acte, bien étouffés par une chaleur accablante sur les routes du sud. "Il a encore fait très chaud aujourd'hui. Chacun comptait ses efforts, ça montait vite dans les tours. Le peloton roulait au ralenti, on était tous embêtés par la chaleur." Démare a d'ailleurs salué le "beau travail de toute l'équipe notamment Lars (van den Berg) qui a roulé derrière les échappées".

Une sensation partagée par Pavel Sivakov, prétendant au général et co-leader du Team INEOS sur cette course avec Christian Rodriguez. Car la chaleur devrait bel et bien être LE grand obstacle du peloton et l'un des facteurs X de cette édition. Demain, entre Graulhet et Roquefort en Aveyron, les puncheurs devraient être à l'honneur avec une étape accidentée. Avec des températures encore très, très lourdes en prime.