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Tirreno-Adriatico | Jonas Vingegaard devient effrayant : "Je suis en meilleure forme que l'an passé"

Simon Farvacque

Mis à jour 09/03/2024 à 19:45 GMT+1

Jonas Vingegaard se la joue, lui aussi, vainqueur en série. Le Danois de la Visma | Lease a Bike a décroché des bouquets en solitaire, vendredi et samedi, lors de Tirreno-Adriatico. Il "aime gagner", alors il le fait. Pas seulement en juillet. Le pedigree des coureurs incapables de lui résister (Ayuso, Hindley) et la perspective de le voir monter en puissance peuvent inquiéter la concurrence.

Une attaque à 6 km de l'arrivée et Vingegaard file encore en solitaire : revivez le moment clé

On le catalogue volontiers "spécialiste absolu des Grands Tours". Voire du Tour de France. Mais Jonas Vingegaard tend à devenir un peu plus que cela. Il ne développera probablement pas un éclectisme digne de celui de Tadej Pogacar - les pavés flandriens peuvent souffler. Il ne concurrencera sans doute jamais Remco Evenepoel, rayon raids solitaires en moyenne montagne. Mais le Danois sait aussi gagner de manière pléthorique et pas seulement des classements généraux.
Samedi, il s'est présenté seul, au sommet du Monte Petrano. La veille, il avait déjà triomphé en solitaire, prenant les commandes de Tirreno-Adriatico. En remettre une couche ne relevait pas d'une impérieuse nécessité. "C'est juste parce que j'aime gagner", a souri Vingegaard lors de l'interview du vainqueur, reprenant une formule suggérée par son interlocuteur. Avec 33 succès en pro, dont 28 depuis le début de la saison 2022, le leader de la Visma | Lease a Bike carbure.
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Vingegaard : "Aujourd'hui, je l'ai fait parce que j'aime gagner"

"On cherche un peu la petite bête"

Il le fait qui plus est en World Tour, dès le mois de mars, alors qu'il avait été dominé par Pogacar lors de la course des deux mers il y a deux ans, puis à nouveau devancé par le Slovène - et même par David Gaudu - lors de Paris-Nice l'année passée. "Je pense que je suis en meilleure forme que l'an dernier et la saison précédente (à la même époque)", considère le double tenant de la Grande Boucle, qui devrait être sacré dimanche, à l'issue d'une ultime étape taillée pour les sprinters.
Samedi, il a gagné avec 26 secondes de marge, au lendemain d'une démonstration de force totale, dans une ascension, en descente puis sur le plat (1'12" d'avance). Ce week-end, il a donc été moins écrasant. "On ne le voit pas toujours aussi grimaçant", a noté Jacky Durand sur Eurosport, sans considérer cela comme un motif d'inquiétude pour le Danois. "On cherche un peu la petite bête, Vingegaard est au-dessus du lot", a enchaîné Philippe Gilbert, durant le final de la 6e étape.
Le simple fait que cette discussion puisse se tenir pendant la course en traduit l'absence de suspense. Cela témoigne de l'emprise de Jonas Vingegaard sur une concurrence pourtant solide : Juan Ayuso et Jai Hindley (2e et 3e des deux étapes décisives, comme du général) sont deux des meilleurs grimpeurs du monde, respectivement 3e de la Vuelta 2022 et lauréat du Giro la même année. Mais face à ce "Vingo", il semble n'y avoir rien à faire. Et il pourrait être plus fort encore en juillet.
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L'instant décisif : une cassure et la fusée Vingegaard est partie

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