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Plateau de choix, nouveau juge de paix et nouveau nom : voici le Tour des Emirats Arabes Unis

Jean-Baptiste Duluc

Mis à jour 24/02/2019 à 08:57 GMT+1

TOUR DES EMIRATS ARABES UNIS - Pour sa cinquième édition, l'épreuve émiratie s'est offert un nouveau lifting à la suite de sa fusion avec le Tour de Dubaï. Avec deux arrivées au sommet, un parcours globalement varié et désormais sept jours de course, l'UAE Tour - son nouveau nom - veut justifier et conforter son statut World Tour acquis en 2017.

Les cadors du peloton lors de la présentation de l'UAE Tour 2019

Crédit: Getty Images

Enfin une vraie course d'une semaine

Il ne cesse de grandir. Officiellement une nouvelle course à la suite de la fusion entre le Tour d'Abou Dabi et le Tour de Dubaï, le Tour des Emirats Arabes Unis est avant tout la continuité de la première. Depuis sa création en 2015, l'épreuve émiratie a connu chaque année des bouleversements dans son organisation. Après un passage au niveau supérieur en 2016 (de 2.1 à 2.HC), elle a définitivement basculé dans une autre dimension en 2017 (2.HC à 2.WT) avant un passage en World Tour et une organisation en février au lieu d'octobre. Désormais dans l'élite des courses par étapes, le désormais Tour des Emirats Arabes Unis a ensuite gagné une étape (6) en 2018 avant de s'offrir une semaine complète en 2019. Elle devient ainsi la 8e épreuve de sept jours de course (ou plus) hors Grands Tours.

Un parcours plus varié…

Si sa fusion avec le Tour de Dubaï a changé le nom du Tour d'Abou Dabi, il a aussi apporté plus de possibilités au Tour des Emirats Arabes Unis. Le terrain le favorisant, on retrouve bien sûr des étapes pour sprinteurs (deux contre trois l'an dernier) et, comme l'an passé, un chrono. Il sera cette fois disputé par équipes, en ouverture, sur Al Hudayriat Island. Mais, cette saison, quatre étapes sont cette fois susceptibles de voir un favori bouger. Soit trois de plus qu'en 2018. En plus de la traditionnelle montée du Jebel Hafeet (12,5km à 6%) lors de la 3e étape, on retrouve également l'habituel juge de paix du Tour de Dubaï avec une 4e étape vallonnée menant au barrage d'Hatta Dam (400m à 8%, max 17%) mais aussi une 5e étape globalement plate mais hérissé d'une petite côte (1,2km à 4%) non-répertoriée à 5km de l'arrivée. De quoi éviter une étape 100% destinée aux sprinteurs.
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Alejandro Valverde lors de sa victoire à Abu Dhabi

Crédit: Getty Images

… et une nouveauté en juge de paix

Mais la grande nouveauté de cette édition 2019 au niveau du parcours se tiendra lors de la 6e étape, la deuxième arrivée au sommet de ce Tour des Emirats Arabes Unis. Inédite, la montée de Jabal Jais sera sans aucun doute le juge de paix de l'épreuve avant une 7e étape pour sprinteurs dans Dubaï. Si le parcours limitera ce 6e opus à une course de côte, la montée finale du Nord des Emirates Arabes Unis se suffira à elle-même. Tout proche de la frontière avec Oman, Jabal Jais est de loin la plus difficile ascension de l'épreuve, même si elle n'offrira jamais des pentes sévères (max 9%). Mais ses 17km à 5,5% devraient fortement bouleverser le classement général.

Un roi et des princes sur les dents

Vainqueur l'an dernier du Tour d'Abou Dabi, Alejandro Valverde reviendra bien dans les Emirats mais si ça ne sera pas véritablement pour défendre son titre. L'Espagnol de la Movistar, en forme depuis le début de la saison (2e du Tour de Valence et du Tour de Murcie) mais toujours sans succès, sera l'un des grands favoris de l'épreuve même si la concurrence est encore plus forte qu'en 2018. Parmi les autres cadors attendus, en l'absence de Chris Froome (Sky) qui a renoncé, on retrouve l'Italien Vincenzo Nibali (Bahrain-Merida), l'Australien Richie Porte (Trek-Segafredo), le Slovène Primoz Roglic (Jumlbo-Visma) et le Néerlandais Tom Dumoulin (Sunweb), respectivement 4e et 2e du Tour l'an passé et qui font leur rentrée à l'image de Nibali.
On n'oubliera pas non plus Rui Costa, vainqueur en 2017 et Dan Martin, leaders de la formation locale d'UAE Team Emirates, le Russe Ilnur Zakarin (Katusha-Alpecin) ainsi que la participation de la pépite belge Remco Evenepoel (Deceuninck-Quick Step). Côté sprinteurs aussi le casting est de qualité avec Phil Bauhaus (Bahrain-Merida), vainqueur d'étape l'an dernier, Sam Bennett (Bora-Hansgrohe), Mark Cavendish (Dimension Data), Caleb Ewan (Lotto-Soudal), Jakub Mareczko (CCC) mais surtout un duel attendu entre Elia Viviani (Deceuninck-Quick Step), Fernando Gaviria (UAE Team Emirates) et Marcel Kittel (Katusha-Alpecin). Parce qu'en grandissant, le Tour des Emirats Arabes Unis s'offre aussi les meilleurs mondiaux.
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Fernando Gaviria en la presentación del Tour Colombia 2.1, en el estadio Atanasio Girardot

Crédit: Getty Images

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