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Une question de temps

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 16/08/2011 à 15:56 GMT+2

Joaquim Rodriguez (Katusha) est l'un des favoris de la Vuelta dont le départ sera donné samedi. Quatrième l'an dernier, l'Espagnol arrive en forme et en confiance pour cette édition montagneuse idéale pour lui. Son inquiétude? Ne pas se louper lors du chrono qui lui avait couté la victorie en 2010.

Joaquim Rodriguez

Crédit: AFP

Angliru, Pena Cabarga, Sierra Nevada. Trois des six arrivées au sommet de la Vuelta. Des noms qui ne font pas peur à Joaquim Rodriguez. Salamanque? Sa hantise. Un effort solitaire de 47 km aussi plat qu'une planche à repasser. A l'occasion de cette 10e étape, l'Espagnol pensera forcément à son chrono de l'an dernier. Maillot rouge de leader sur les épaules, Rodriguez concéda plus de six minutes à Peter Velits sur 46 km. De quoi éteindre ses derniers rêves de victoire alors qu'il ne lui restait, à quatre jours de l'arrivée à Madrid, "que" la Bola Del Mundo à dompter. Un dernier sommet où il ne lâcha d'ailleurs que 22 secondes à Vincenzo Nibali, futur vainqueur de l'épreuve, quand lui finissait au pied du podium à Madrid.
Ce chrono, c'est donc un peu la seule obsession de Joaquim Rodriguez. La forme? Il la tient. Il vient de remporter le Tour de Burgos après avoir fait l'impasse sur le Tour de France, histoire de ne pas griller ses cartouches. Le Catalan a surtout montré juste avant qu'il n'avait rien perdu de ses qualités à 32 ans avec une 5e place sur le Giro et surtout deux succès lors des deux étapes-reine du Critérium du Dauphiné dans les Alpes. Conséquence logique, la confiance est au rendez-vous. "Je ne vais pas cacher que je viens pour gagner, dit-il au site spécialisé cyclingnews. Ce seront 20 jours difficiles, beaucoup de choses peuvent arriver mais j'ai fait le maximum pour être en forme ici. Je suis confiant pour faire mieux que l'an dernier."
"Eviter le désastre de l'an dernier"
Autre bonne nouvelle, le parcours sied à merveille à Rodriguez avec six arrivées au sommet sur des pourcentages sévères. Trois d'entre elles ont même lieu après le chrono de Salamanque (11e, 14e et 15e étape, l'Angliru). De quoi refaire un éventuel retard sur le chrono. "La Vuelta est adaptée à ses caractéristiques, il est normal qu'il soit considéré comme l'un des grands favoris", reconnait d'ailleurs son directeur sportif Dimitri Konyshev. L'équipe a été construite autour de Rodriguez qui a les qualités et la condition pour faire mieux que l'an dernier. Les deux premières semaines seront décisives. C'est là que sont concentrées les montées les plus sélectives", prévient-il.
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2011 Amstel Gold Race Joaquim Rodriguez

Crédit: AFP

Si pour l'aider sur les ascensions, Rodriguez pourra compter sur des hommes comme Dani Moreno, 2e du Tour de Burgos ou encore Juan Horach, il sera donc seul contre le temps à Salamanque. Ce jour-là, il ne gagnera pas la Vuelta mais il pourrait la perdre. "J'espère éviter un désastre comme l'année dernière, confie-t-il, toujours à cyclingnews. Mes performances en contre-la-montre se sont améliorées sur le Giro et le Critérium du Dauphiné*. Ce qui ne veut pas dire que je deviens un spécialiste du contre-la-montre. En tout cas, je travaille." Rendez-vous le 29 août pour savoir si cela a porté ses fruits et surtout, pour avoir une idée du vainqueur à Madrid.
* Giro: 40e à 2'14" de David Millar sur le chrono de Milan (26 km)/Dauphiné: 59e à 3'54" de Tony Martin à Grenoble (42,5 km).
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