La polémique continue sur la Vuelta : les temps gelés à 9 kilomètres du terme pour la 2e étape

ParAlexandre Coiquil

Mis à jour 27/08/2023 à 21:10 GMT+2

La Vuelta ne s'en sort pas des mauvaises conditions météo. Si le départ de la 2e étape a été bien donné, ce dimanche, à 13h11, l'organisation a décidé de geler les temps à neuf kilomètres du terme, avant l'entrée sur le circuit de Montjuic à Barcelone, où se finira l'étape. Les bonifications sont, elles, conservées.

La météo continue de faire des siennes du côté de Barcelone où le départ de la Vuelta a été donné samedi dans la polémique, suite aux conditions dantesques rencontrées par les équipes lors du contre-la-montre par équipes de la première étape. Remco Evenepoel n’avait d’ailleurs pas caché sa colère à l’arrivée, en critiquant ouvertement l’organisation.

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Vu que les conditions sont toujours aussi difficiles, dimanche, en Catalogne - pluie, donc routes trempées et surtout vent - l’organisation de la course a décidé de geler les temps pour le classement général à neuf kilomètres du terme pour la 2e étape de l'épreuve (Mataró - Barcelone), juste avant l'entrée dans le circuit final à Montjuic. Par contre, les bonifications ont été conservées.

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Réunion au sommet entre Vingegaard et Mas

L’annonce a été faite dimanche en début d’après-midi, alors que la 2e étape était déjà partie. Initialement, il avait été prévu de bloquer les temps plus tard, à 3,6 kilomètres de la fin, au sommet de l'ascension de Montjuic mais l'organisation est revenue sur sa position.

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Dans une conversation captée par les caméras d'Eurosport, avant le départ, Jonas Vingegaard et Enric Mas ont eu une discussion dans le bus de la Movistar. Le Danois a proposé de ne pas prendre le départ de l'étape, pour lancer une fronde collective, à cause de la décision de la direction de course de vouloir geler les temps à Montjuic. Les équipes ont finalement eu gain de cause.

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Nous avons été dépassés par les circonstances

"J'ai l'impression qu'ils (les organisateurs) ne s'inquiètent pas de notre securité", a ensuite précisé le vainqueur du Tour de France 2023 au micro d'Eurosport avant de prendre le départ, donné à 13h11.

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"Je peux comprendre les critiques des coureurs, mais nous avons été dépassés par les circonstances. Quelque fois, les circonstances sont ce qu'elles sont, on ne peut que contrôler ce qui est contrôlable", a de son côté précisé le directeur général de la Vuelta, Javier Guillén, au micro d'Eurosport, concernant les événements survenus samedi.

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