Bonjour et bienvenue à tous pour suivre en notre compagnie cette 7e étape, 205km entre Recanati et Rocca di Cambio, pour la première arrivée au sommet. Départ à 11h45.

La Lampre du maillot rose Malori et du grand favori Michele Scarponi a pris la tête du peloton.

L'échappée est à Rustici (KM62) et se lance dans la courte descente avant l'enchaînement des trois ascensions, dont la dernière, le Colle Galluccio (3e cat), seule référencée.

Dernier écart: 8'30".

Il n'y a que deux difficultés aujourd'hui au programme, dont un col de 2e catégorie. Le maillot bleu de meilleur grimpeur est aujourd'hui sur les épaules de Miguel Angel Rubiano (Androni). Le Colombien s'est adjugé la 6e étape hier en devançant le nouveau maillot rose Adriano Malori et le Polonais Michal Golas (Omega Pharma)

Avec une telle avance, le Suisse Reto Hollenstein (NetApp) est virtuellement maillot rose. Il était pointé ce matin à 1'21" d'Adriano Malori (Lampre).

Et l'avance reprend du poids: 9'00" pour les 4 fuyards.

Les coureurs ont déjà une heure de course dans les jambes et ils ont entamé la montée vers la première difficulté du jour, le Colle Galluccio. La première partie du tracé est une longue montée de près de 25 km avant une courte montée, puis une plus longue ascension et une dernière côte avant d'arriver à Montegallo (KM 96), pied officiel de l'ascension.

L'écart se maintient autour des 7'05".

Matthew Goss (Orica), vainqueur de la 3e étape, arbore toujours le maillot rouge du classement par points. L'Australien devance Mark Cavendish (Sky) et Miguel Angel Rubiano (Androni), qui s'est imposé hier.

Le soleil est une fois de plus au rendez-vous. Les coureurs se sont élancés par déjà 26°C. A Rocca di Cambio, des températures autour de 19°C sont attendues. Un temps à l'opposé de celui que le peloton avait dû affronter il y a deux ans lors de son passage dans la région.

Malori ayant revêu le maillot rose, c'est l'Américain de Garmin Peter Stetina qui porte la tunique blanche de meilleur jeune. Il accuse 41 secondes de retard sur l'Italien. Michael Kwiatkowski (Omega Pharma).

Un homme va sans doute avoir envie de se montrer aujourd'hui: Joaquim Rodriguez. Purito fête ses 33 ans et le terrain final pourrait lui permettre de se montrer. L'Espagnol de Katusha est le mieux placé des favoris au classement général (5e à 36") sans avoir pour le moment eu besoin de dévoiler son jeu.

Dernier écart: 7'00". C'est tranquillement parti pour l'échappée...

COMPOSITION DU GROUPE DE TETE: Beppu (Orica), Selvaggi (Vacansoleil), Rabottini (Farnese), Hollenstein (NetApp).

Les hommes de tête ont déjà 2'30" de marge

Quatre hommes semblent avoir carte blanche du peloton pour prendre leurs distances. Il s'agit de Beppu, Selvagi, Hollenstein et Rabottini. Ils sont pratiquement partis la ligne de départ franchie.

Comme l'an dernier, la montagne ouvre la deuxième semaine de course. Les coureurs ont entamé une courte descente vers Villa Potenza avant de progressivement prendre de la hauteur jusqu'au sommet du Colle Galluccio (3e cat - 1190m), première difficulté du jour. Ils auront ensuite une descente délicate à négocier jusqu'à Trisungo (ravitaillement)a vant de s'attaquer au Piano Palasone (non répertorié). Nouvelle descente vers L'Aquila avant d'entamer la montée vers Rocca di Cambio (2e cat - 1392m).

C'est parti pour 205km ! Il reste 194 coureurs en lice après les quatre premiers abandons enregistrés hier (Feillu, Hushovd, Farrar, Lastras).

Les coureurs ont pris le départ fictif de cette 7e étape dans les rues de Recanati.

Le maillot rose a de nouveau changé d'épaules, vendredi. A l'issue de la 6e étape, Adriano Malori, parti dans l'échappée du jour, a pris la 2e place derrière Rubiano et se hisse en haut du classement général. L'Italien possède 15" d'avance sur Michel Golas (Omega Pharma) et 17" sur Ryder Hesjedal (Garmin), seule bonne nouvelle pour la formation américaine après l'abandon de Tyler Farrar, victime d'une chute, et le naufrage de l'ancien leader Ramunas Navardauskas.

Une semaine après le départ, voici la 1re arrivée au sommet. Un moment toujours important, même s'il ne s'agit pas là de l'ascension la plus monstrueuse de ce Giro. Hier, les coureurs ont connu une première étape casse-pattes, mais l'arrivée au sommet à Rocca di Cambio (2e cat.) va donner lieu à une première passe d'armes. Modérée, sans doute, car il reste encore 15 jours de course. Modérée, car il s'agit plus d'une ascension pour puncheurs aimant les bosses que pour les purs grimpeurs.