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Dopage : Danilo Di Luca (Vini Fantini) positif à l'EPO

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ParEurosport

Mis à jour 24/05/2013 à 20:35 GMT+2

L'Italien Danilo Di Luca (Vini Fantini) a été suspendu par l'UCI après un contrôle positif à l'EPO lors d'une inspection surprise avant le début du Giro. L'Italien de 37 ans, actuellement 26e du classement général du Tour d'Italie à plus de 30 minutes du leader Vincenzo Nibali (Astana), avait déjà été convaincu de dopage à l'EPO en 2009.

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Crédit: Eurosport

Fin de parcours pour le Killer. À 37 ans, Danilo Di Luca a commis le crime de trop. L'Union cycliste internationale a confirmé vendredi matin la suspension du coureur italien de 37 ans, après détection d'EPO dans un échantillon d'urine prélevé le hors-compétition, le 29 avril. Di Luca préparait alors le Tour d'Italie, dont il occupait la 26e place du classement général avant la révélation de son contrôle positif. Cette récidive devrait coûter cher au Killer, déjà suspendu en 2009 après deux contrôles positifs à l'EPO Cera (sa sanction, portant sur deux ans, avait été ramenée à 15 mois après sa collaboration avec les autorités antidopage). Pour cette deuxième infraction, il risque une suspension à vie. C'est le deuxième cas de dopage annoncé lors de ce Tour après Sylvain Georges.
Sans contrat en début de saison, Danilo Di Luca avait signé en avril avec l'équipe Vini Fantini (2e division) pour être contrôlé positif immédiatement après. Dans un communiqué publié juste après l'annonce de ce contrôle positif, les dirigeants de l'équipe Vini Fantini cherchent à marquer leur distance avec l'ancien vainqueur du Giro (en 2007). "Il ne faisait pas partie de notre équipe, il n'était pas désiré et nous ne l'avons intégré au groupe que sur demande de notre sponsor, Valentino Sciotti, par amitié et en raison de la proximité géographique avec le coureur", explique le manager Angelo Citracca. "J'ai eu tort de croire que nous pouvons changer et apprendre à ne pas répéter les mêmes erreurs", regrette Sciotti. Après avoir écarté Di Luca, les Vini Fantini envisagent d'attaquer le coureur pour obtenir une réparation sous forme de dommages et intérêts.
Le lourd passif de Di Luca
En dehors de ces contrôles positifs, la carrière de Di Luca est émaillée par ses rapports avec les autorités antidopage. En avril 2008, Di Luca, contre qui le procureur antidopage avait requis deux ans de suspension, avait été acquitté en dernière instance par le Comité olympique italien (Coni), faute de preuves suffisamment fondées après un contrôle "anormal" lors de son Giro victorieux en 2007. Selon l'accusation, les analyses du test sur Di Luca avaient révélé des valeurs hormonales anormalement basses laissant penser qu'il avait reçu après l'étape une perfusion d'eau ou de sérum physiologique. La défense avait argué que l'anomalie avait "uniquement été causée par l'absorption d'un litre et demi d'eau" et les experts mandatés par le juge avaient écarté l'hypothèse d'une perfusion de plasma qui aurait pu servir à masquer la prise de produits interdits.
Auparavant, Di Luca avait été suspendu trois mois pour son implication dans l'affaire Oil for drug et avait dû renoncer au Championnat du monde 2007 à Stuttgart (Allemagne). Il avait été sanctionné pour avoir entretenu des relations avec le Dr Santuccione, son médecin de famille qui était aussi le personnage-clé de cette affaire de dopage datant de 2004. Son nom est en revanche absent de l'affaire Mantoue. Contrairement à celui de son coéquipier Mauro Santambrogio. Également coureur de la Vini Fantini, Stefano Garzelli avait pour sa part quitté le Giro 2002 après un contrôle positif à un produit masquant.
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