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Davide Formolo remporte la 4e étape du Giro, Simon Clarke endosse le maillot rose

Julien Chesnais

Mis à jour 12/05/2015 à 18:37 GMT+2

Deuxième de l'étape du jour, Simon Clarke s'est emparé du maillot rose de leader sur le Giro à l'issue du 4e opus, remporté par l'Italien Davide Formolo, lundi à La Spezia.

Simon Clarke (Orica) Giro Tour d'Italie 2015

Crédit: AFP

L'édition 2015 du Giro n'aura pas attendu bien longtemps pour connaître ses premiers frissons, sa première bagarre entre les favoris. Non pas la grande, celle que l'on aura mercredi pour la première arrivée au sommet. Mais cette 4e étape, remportée en solitaire ce mardi par le prodige italien Davide Formolo (Cannondale-Garmin), a déjà mis en avant un trio que l'on savait déjà favori : Fabio Aru (Astana), Alberto Contador (Tinkoff-Saxo) et Richie Porte (Sky). Simon Clarke (Orica-Green Edge) s'est, lui, bien accroché pour être le nouveau leader de ce Giro, au terme d'une étape de moyenne montagne courte (150 kilomètres) et animée de bout en bout.
Avec seulement trois ascensions de troisième catégorie au programme, le parcours ne se prêtait pas vraiment à une explication entre gros bras. Le mérite de cette course au rythme effréné revient à l'équipe Astana. Alors qu'une échappée fleuve d'une trentaine de coureurs avait pris le large en début de course, la formation kazakhe a décidé de porter le premier coup de force de ce Giro. Il a été efficace. Encore bien compact, le peloton s'est vu réduire à une vingtaine d'unités en seulement quelques hectomètres dans le Passo del Termine (52 kilomètres), terminus de l'aventure en rose du leader d'alors Michael Matthews, irrémédiablement lâché comme tant d'autres sous le soleil de plomb de Ligurie.
Dans une démonstration collective qui a rappelé celle menée, en vain, sur  Liège-Bastogne-Liège, l'équipe kazakhe n'a pas cessé son effort une fois l'écrémage effectué. Elle aurait pu, en voyant les principaux adversaires de Fabio Aru, son leader, encore au contact. Mais devant, Roman Kreuziger (Tinkoff-Saxo) représentait sans doute une menace trop importante pour lui laisser prendre 10 minutes d'avance. Un écart qui a un temps été atteint en cours d'étape. Et ce, malgré le comportement étrange de l'équipe Tinkoff-Saxo, qui a longtemps roulé derrière le principal lieutenant de son leader Contador. Ce qui rappelle l'étroitesse tactique de la formation russe, bornée à vouloir mettre tous ses oeufs dans le même panier, quand bien même l'opportunité de brouiller les cartes se présente.

Uran le grand perdant

À 11 kilomètres du but, après le travail de sape de ses équipiers, Aru a porté la première estocade de ce Giro. Dans la montée escarpée de Biassa, l'Italien, troisième l'an passé, a été suivi comme son ombre par Contador et Porte. Et c'est tout. Rigoberto Uran, le dernier des quatre fantastiques, a montré ses premières limites en concédant à La Spezia 42 secondes sur ses adversaires, arrivés ensemble dans un groupe d'une dizaine d'unités.
Ce dernier a été réglé par Simon Clarke (Orica Green Edge). L'Australien n'a pas levé les bras pour la deuxième place de l'étape, à 22 secondes de Formolo, dont la première victoire chez les pros, à 22 ans, augure un futur radieux. Mais bien pour la prise du maillot rose, qui change ainsi de porteur pour la troisième fois en quatre étapes, mais reste toujours sur les épaules d'un coureur de la formation australienne. Mais comme le Giro aime à se montrer insaisissable, ne vous étonnez pas si le premier rendez-vous en altitude, mercredi à Abetone, nous livre un quatrième leader différent.
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Giro d'Italia 2015, Tappa 4, Davide Formolo (LaPresse)

Crédit: LaPresse

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