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Elia Viviani (Quick-Step Floors) récidive, Rohan Dennis (BMC) reste en rose

Jean-Baptiste Duluc

Mis à jour 06/05/2018 à 17:24 GMT+2

TOUR D'ITALIE 2018 - Elia Viviani fait le doublé. Le sprinteur de la Quick-Step a remporté la troisième étape entre Be'er et Eilat dimanche. Les quatres premiers de l'étape sont exactement les mêmes que ceux de la veille, dans un ordre différent de celui de samedi derrière Viviani. Le maillot rose Rohan Dennis n'a pas été mis en danger et conserve son bien.

Elia Viviani, third stage, Giro 2018

Crédit: Getty Images

Bis repetita ! On s'est ennuyé et Elia Viviani s'est imposé. L'Italien de la Quick-Step Floors a encore été le plus rapide ce dimanche pour s'offrir à Eilat la 3e étape du Tour d'Italie 2018 devant Sasha Modolo (EF Education First-Drapac p/b Cannondale) et Sam Bennett (Bora-Hansgrohe). C'est bien la seule chose à retenir de ce dernier jour en Israël et qui permettra donc à Rohan Dennis (BMC) de rejoindre les terres italiennes avec le maillot rose.
A part dans les organismes, ce triptyque en Israël ne laissera pas vraiment de traces. Des grandes autoroutes dans un désert à perte de vue et sous un soleil écrasant (35°) ont offert un spectacle bien peu passionnant. Tout juste a-t-il permis à Guillaume Boivin (Israel Cycling Academy) de se montrer encore offensif et à Enrico Barbin (Bardiani-CSF) de conforter son maillot bleu de meilleur grimpeur. C'était bien trop peu pour priver les sprinteurs d'une nouvelle occasion de lever les bras et même le vent, attendu dans le final, a décidé de ne pas créer de bordures. Tant mieux pour les favoris et pour un classement général inchangé.

L'ennui puis Viviani

Parfaitement lancé par ses équipiers de la Quick-Step Floors, Elia Viviani faisait bien sûr figure de grand favori sous la flamme rouge et l'Italien a assumé sous souci son nouveau statut. Sam Bennett et la Bora-Hansgrohe ont bien tenté de lui mener la vie dure, en lançant de loin et en obligeant l'Italien à forcer le passage sur la droite, contre les barrières.
Mais Viviani était trop fort et son succès n'a souffert d'aucune contestation, comme la veille. Il devient le premier Italien à réaliser le doublé en trois étapes sur le Giro depuis Alessandro Petacchi en 2009, qui n'avait plus gagné la moindre étape ensuite. Vu la forme de Viviani, on a du mal à imaginer pareil scénario.
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