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Tour d'Italie : Elia Viviani signe une 4e victoire en remportant la 17e étape

Julien Chesnais

Mis à jour 23/05/2018 à 17:51 GMT+2

TOUR D'ITALIE – L'arrivée de la 17e étape à Iseo a de nouveau permis à Elia Viviani de montrer sa supériorité au sprint. Le coureur italien a remporté mercredi sa 4e victoire sur le Giro 2018 en devançant son principal concurrent, Sam Bennett, sous une pluie battante. Niccolò Bonifazio complète le podium. Pas de changement au général : Simon Yates est toujours leader.

Elia Viviani, vainqueur de la 17e étape du Giro 2018 à Iseo.

Crédit: Getty Images

Et de quatre pour Elia Viviani (Quick-Step Floors) ! Après s'être imposé à Tel Aviv, Eilat et Nervesa della Battaglia, l'Italien s'est offert une quatrième victoire sur ce Giro en s'imposant à Iseo. Parfaitement emmené par son équipe, le champion olympique de l'omnium a remporté un nouveau sprint massif devant son rival Sam Bennett (Bora-Hansgrohe) et un autre Italien, Niccolo Bonifazio (Bahrain-Merida).
Pas de changement au général. Au lendemain de son solide contre-la-montre qui lui a permis de conserver 56'' d'avance sur Tom Dumoulin (Sunweb), Simon Yates (Mitchelton-Scott) conserve son maillot rose. La bataille pour le général reprendra jeudi avec l'arrivée au sommet de Pratonevoso.
Ce mercredi, ceux qui comptaient se refaire la cerise ont vite déchanté. Placée entre le chrono de Rovereto et le dernier triptyque montagneux du Giro, cette étape dite de transition s'est transformée en un immense champ de bataille pour baroudeurs. Il a fallu attendre plus de 100 kilomètres pour qu'un groupe d'échappés parvienne à prendre plus d'une minute d'avance. Une éternité. Beaucoup de coureurs ont souffert de ce rythme infernal, d'autant qu'il y avait trois longues ascensions (dont une seule répertoriée) en début de parcours. Un temps lâché, Viviani a fini par revenir. Et ce malgré l'effort acharné de l'équipe Bora-Hansgrohe pour piéger l'Italien.

Impeccable tactiquement, la Quick-Step a encore fait mouche

Devant, il n'y avait que des costauds pour réussir à s'extirper. Alors qu'ils venaient d'être repris après une tentative infructueuse, Luis Leon Sanchez (Astana), Ben Hermans (Israel Cycling Academy), Alessandro De Marchi (BMC) et Wout Poels (Sky) ont remis une couche à 67 kilomètres de l'arrivée. Cette énième offensive a été la bonne. Le quatuor a obtenu le fameux bon de sortie. MaIs il ne lui a pas permis d'aller bien loin. Au maximum, l'échappée n'a compté que 1'45'' d'avance sur le paquet. Et les équipes LottoNL-Jumbo et Bora-Hansgrohe ont parfaitement maîtrisé l'écart pour reprendre Sanchez et De Marchi, les deux derniers rescapés, avant la banderole des dix derniers kilomètres.
La formation Quick-Step Floors, elle, est restée cachée dans le final. Pas de coup de main pour revenir sur l'échappée. Ce fut même l'inverse. Via Zdenek Stybar, elle a même participé à un coup sorti à l'initiative de Gianluca Brambilli (Trek-Segafredo) à huit kilomètres de l'arrivée. Le Tchèque était dans un grand jour. Après avoir été repris, il a été un élément précieux, si ce n'est décisif, dans la construction de la 5e victoire de Viviani dans l'histoire du Giro.
Sous un violent orage qui venait de se déclencher, Stybar s'est porté en tête du peloton peu après la flamme rouge. Pour emmener dans un fauteuil Fabio Sabatini (le poisson-pilote) et Elia Viviani, qui a attendu le bon moment pour lancer son sprint. La Quick-Step a réussi son coup de poker pour signer son 35e succès de la saison. Dimanche, après les Alpes, elle aura l'occasion de poursuivre sa razzia à Milan. Où Viviani sera à nouveau le grand favori.
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