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GIRO 2022 - Guillaume Martin (Cofidis) est déçu mais pas abattu : ”La route du Giro est encore longue”
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Publié 10/05/2022 à 19:06 GMT+2
TOUR D’ITALIE - Guillaume Martin (Cofidis) fait partie des rares leaders à avoir concédé du temps ce mardi sur les pentes de l’Etna. Son débours fut certes limité, 91 secondes sur le groupe des cadors. Mais la grande bagarre n’ayant pas eu lieu, ce premier rendez-vous au sommet demeure forcément un peu inquiétant pour le Normand, qui s’avoue déçu mais refuse de céder à l’abattement.
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Il connaissait l’Etna comme sa poche, l’a grimpé quinze fois en 17 jours dont six ou sept par le versant emprunté par le Giro ce mardi. Mais comme il le disait lui-même avant le départ de la 4e étape, savoir à l’avance où l’on pose ses roues n’est jamais un “gage de réussite”. Il en a fait, en tout cas, l’amère démonstration quelques heures plus tard. En stage sur les pentes du volcan sicilien le mois dernier, résidant dans un refuge qui se trouvait à “50 mètres de la ligne d’arrivée”, Guillaume Martin (Cofidis) attendait forcément beaucoup de ce premier rendez-vous en altitude, alors qu’il avait passé sans encombre les trois premières journées de plaine en Hongrie. Mais le Normand n’a pu rivaliser avec les meilleurs et a été distancé à un peu plus de six kilomètres de l’arrivée.
Sans équipier pour l’aider à limiter la casse, le 8e du Tour et 9e de la Vuelta 2021 a rallié l’arrivée tout seul pour prendre la 30e place à 1’31” du groupe des cadors, composé de 17 coureurs. Une “journée difficile”, évidemment, comme l’a commenté le leader de l’équipe Cofidis : “Je suis un peu déçu de ma performance et de perdre pas mal de temps sur une arrivée au sommet où il n’y a pas eu tellement d’attaques. Il y une vingtaine de coureurs devant, normalement j'aurais dû être parmi eux.”
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Les favoris sont effet restés sages, à l’abri du vent de face derrière le train des INEOS Grenadiers. Et seuls Vincenzo Nibali et Tom Dumoulin comptent parmi les battus notables, l’Italien (+2'15") et le Néerlandais (+6'33") ayant néamoins perdu beaucoup de plus de temps que le Français.
L'appréhension du lendemain de jour de repos
"Ce soir, il y a de la déception, poursuit Guillaume Martin. Après, je ne suis pas abattu non plus. La route du Giro est encore longue, il y a pas mal de choses à faire si les sensations reviennent. J’appréhendais un peu cette étape au lendemain d’une journée de repos, une montée sèche, ce n’est pas forcément le type d’effort qui me convient le mieux.”
Vingt-neuvième du général à 4’06” du nouveau leader Juan Pedro Lopez et à 2’24” du premier des favoris Simon Yates, Guillaume Martin est loin d’avoir tout perdu dans ce Giro. Son débours reste mesuré alors que la course ne fait que commencer et que la 3e semaine s’annonce décisive. “J’espère que les sensations seront meilleures avec la fatigue qui arrivera et des étapes un peu plus dures toute la journée.” A court terme, il espère juste bien terminer la semaine, qui se conclura dimanche au Blockhaus, une 9e étape qui constituera le prochain rendez-vous au sommet. “Je ferai le bilan peut-être après la 2e journée de repos, lundi prochain” conclut-il.
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