"Content de mon niveau"

L.A : Fatigué... Les mauvaises conditions météo au début n'ont pas facilité la récupération mais dans l'ensemble, je suis content de mon niveau, surtout si je compare aux 22 février de mes autres années, je suis bien en avance. Dans le contre-la-montre, même si j'ai fini là où je comptais finir (14e), je n'ai pas ressenti d'aussi bonnes sensations que ce que je voulais. Il va falloir que je fasse des ajustements quant à ma nouvelle position car ça n'a pas marché exactement comme je le souhaitais.

L.A : Je peux parler au nom de tous les coureurs pour dire que nous sommes très impressionnés. Malgré le mauvais temps, le public a vraiment répondu présent. La foule à Pasadena samedi était énorme et l'ascension du Mont Palomar (dimanche) était très difficile. C'est une super course, tout le monde sera content de revenir en 2010. Enfin moi, je ne suis pas sûr d'être de retour...

L.A : Pour gagner le Tour, il faut être puissant et léger. Je ne crois pas que j'ai besoin d'être plus puissant qu'à l'heure actuelle mais j'ai certainement besoin d'être plus léger. J'ai passé trois ans et demi à ne pas surveiller ce que je mange, je le paye. Course après course, mon poids baisse et le Giro va beaucoup m'aider en ce sens, en espérant qu'arriver en juillet, je ferai mes 74 kg d'autrefois.

L.A : Toujours le même: être compétitif. Dans le Top 10, le Top 5 ou le Top 3 si je me sens bien, ce serait parfait. Je n'ai jamais enchaîné le Giro et le Tour de France, je suis conscient que c'est difficile. Ce que je sais c'est que j'y arriverai aussi affûté que possible. Est-ce que je serai fort ? Je ne sais pas. Il y aura des coureurs plus motivés que les autres. Basso, Cunego, ces gars ne seront pas faciles à battre chez eux. Mais croyez bien qu'on ne se déplacera pas en Italie pour manger des pâtes et boire du chianti !

Qu'est ce que cela vous a fait de jouer les équipiers en Californie ?

L.A : Vous savez, j'ai toujours dit que mon retour était lié à plusieurs choses. Alors si on atteint notre but de faire avancer au maximum la cause contre le cancer pendant que j'ai passé tout mon temps à faire le domestique, ça m'ira. Je le vois comme une situation gagnant-gagnant. Je crois même que ça pourrait me faire du bien.... J'ai passé quinze ans de ma vie assis dans la roue des autres à attendre le bon moment pour attaquer et cueillir les lauriers. Alors ça ne peut pas me faire de mal d'être devant à faire le travail pour un autre.