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Tour 2004: Bilan équipes

Eurosport
ParEurosport

Publié 26/07/2004 à 21:20 GMT+2

Le Tour de France 2004 aura été marqué par l'écrasante domination de Lance Armstrong, mais aussi par celle de toute sa formation, l'US Postal, dont la force collective a impressionné. Equipe par équipe, voici le bilan complet de la 91e édition de la Grand

COFIDIS
Note: 13/20
Coureurs à Paris: 7
Victoires d'étapes: 2
Classement équipes: 19e
Meilleur classement: Moncoutié (35e)
Coureurs dans le Top 10: 0
Jours en jaune: 0
Le Bilan: Compte tenu du contexte, on aurait compris que la formation nordiste fasse une Tour en catimini. Il n'en a rien été. Deux victoires d'étape, pour Stuart O'Grady et David Moncoutié, une réelle présence dans les échappées et un esprit de corps intéressant, les hommes de Francis Van Londersele ont enfin montré une image positive. Bien sûr, cela n'effacera pas la gigantesque affaire qui a éclaboussé le groupe en début de saison, ni les aveux de David Millar, accablants. Mais dans un climat aussi morose, il fallait être costaud pour ne pas sombrer.
Le Top: La magnifique victoire de David Moncoutié à Figeac, dont on espère qu'elle va vraiment convaincre le Lotois qu'il a le talent pour faire une grande carrière. Il n'est pas trop tard.
Le Flop: 19e au classement par équipes, c'est un peu faiblard, même s'il manquait des leaders comme Millar ou Vasseur.
LOTTO-DOMO
Note: 11/20
Coureurs à Paris: 6
Victoires d'étapes: 2
Classement équipes: 15e
Meilleur classement: Merckx (21e)
Coureurs dans le Top 10: 0
Jours en jaune: 1
Bilan: Deux étapes, le maillot vert à Paris, une journée en jaune, un coureur aux portes du Top 20, l'équipe Lotto-Domo aurait certainement signé des deux mains il y a trois semaines pour un tel bilan. La formation belge peut dire un grand merci à Robbie McEwen, qui a trusté les honneurs, notamment en remportant le classement par points pour la deuxième fois en trois ans. Axel Merckx, souvent à l'attaque, n'a pas été récompensé comme il l'aurait mérité, mais le fils du grand Eddy a fait le métier. En revanche, le reste de l'équipe est apparu assez faiblard.
Le Top: La victoire de Robbie McEwen à Namur, en Belgique. La formation belge en rêvait, Robbie l'a fait.
Le Flop: L'exclusion du Belge Christophe Brandt, contrôlé positif à la méthadone. Il a été licencié par son équipe.
ILLES BALEARS
Note: 11/20
Coureurs à Paris: 6
Victoires d'étapes: 0
Classement équipes: 4e
Meilleur classement: Mancebo (6e)
Coureurs dans le Top 10: 1
Jours en jaune: 0
Bilan: Il est à l'image de celui du cyclisme espagnol, qui a beaucoup souffert sur ce Tour mais sans sombrer totalement. D'abord, les bonnes nouvelles. Le Russe Vladimir Karpets succède à son compatriote et coéquipier Denis Menchov au palmarès du maillot blanc. Karpets sait tout faire et il n'a que 23 ans. Paco Mancebo a obtenu le meilleur classement de sa carrière en terminant sixième, mais après avoir eu le podium en vue, il a coincé dans les Alpes. Dommage. Deux gros points noirs: l'absence de victoire d'étape (le coup est passé près avec Garcia Acosta) et l'abandon de Menchov, que l'on voyait tout près du podium.
Le Top: Francisco Mancebo est un homme du Tour. Il termine pour la quatrième fois de sa carrière dans les dix premiers.
Le Flop: Francisco Mancebo ne gagnera sans doute jamais le Tour. Trop limite contre la montre, l'Espagnol manque qui plus est de fond pour tenir trois semaines.
RABOBANK
Note: 10/20
Coureurs à Paris: 9
Victoires d'étapes: 0
Classement équipes: 7e
Meilleur classement: Leipheimer (9e)
Coureurs dans le Top 10: 1
Jours en jaune: 0
Bilan: Pourquoi le cacher, on attendait beaucoup mieux de la formation néerlandaise, avec son armée de redoutables attaquants. Mais les "Rabo" ont toujours évolué à contre-temps, ratant trop souvent les bonnes échappées. Quand elle l'a fait, cela n'a débouché sur rien. L'absence d'Oscar Freire, blessé juste avant le départ, a pesé très lourd.
Aucune victoire donc pour la Rabobank, qui est toutefois la seule équipe avec l'US Postal à avoir fini au complet à Paris. Levi Leipheimer, neuvième, a été discret mais régulier. Tout le contraire de Mickael Rasmussen, sans cesse à l'attaque, mais pour un maigre butin. Ça mérite tout juste la moyenne....
Le Top: Le panache de Rasmussen, qui aurait certainement pu viser le maillot à pois s'il en avait fait un objectif.
Le Flop: Erik Dekker faisait bien ses 34 ans sur ce Tour. Le champion des Pays-Bas, grand baroudeur devant l'Eternel, n'a jamais pu se glisser dans les bons coups.
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