Maillot vert : Les favoris

En l'absence du tenant du titre Tom Boonen, pris par la patrouille après un contrôle positif à la cocaïne, de celle de l'Italien Daniele Bennati, non retenu sur le Tour par sa formation Liquigas, l'Australien sera le favori pour le classement par points. Déjà titré à trois reprises, Robbie McEwen a pris l'habitude de finir en vert à Paris lors des années paires (2002, 2004 et 2006). 2008 ne devrait donc pas lui échapper. Le Tour de France 2008 n'a pas été dessiné pour faire briller les sprinteurs. Le maillot vert sera le minimum pour le vétéran australien.
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Maillot vert en 2005, le Norvégien va tenter de « bisser » en 2008. Sous les couleurs du Crédit Agricole depuis l'an 2000, Thor Hushovd est en pleine forme. Preuves en sont ses victoires cette saison : une étape du Tour Méditerranéen, le prologue de Paris-Nice, une étape des Quatre jours de Dunkerque, le prologue et une étape du Tour de Catalogne. Rien que ça ! A coup sûr, il faudra compter sur lui pour le maillot vert. En sept participations au Tour de France, Hushovd n'a abandonné qu'à une seule reprise. C'était en 2001 pour sa première Grande Boucle. Depuis, il a toujours rallié l'arrivée.
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Vainqueur à sept reprises en 2008 dont deux victoires d'étapes sur le Giro, le Britannique est un outsider logique pour la quête du maillot vert. Extrêmement rapide sur de petites distances, Cavendish est capable de surgir à tout moment sur la ligne. Au milieu de tous ces trentenaires, sa jeunesse plaide pour lui mais il pourrait néanmoins manquer d'expérience sur la Grande Boucle, épreuve qu'il va disputer pour la deuxième fois seulement. Il devrait être celui pour qui l'équipe Team Columbia travaillera en cas de sprint, mais d'autres coéquipiers, comme Bernhard Eisel et Gerard Ciolek, pourraient eux-aussi jouer un rôle majeur en cas d'arrivée massive.
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Est-ce l'année de l'Espagne ? Une semaine après la victoire de son pays à l'Euro de football, Oscar Freire prendra le départ du Tour de France avec la ferme ambition de décrocher le premier maillot vert de sa carrière. L'Espagnol a déjà participé à quatre reprises (pour trois abandons) à la Grande Boucle avec à la clé trois victoires d'étape (une en 2002 et deux en 2006). Le triple champion du monde, vainqueur de Gand-Wevelgem et d'une étape du Tour de Suisse cette année, a pris l'habitude de mettre pied à terre bien avant l'arrivée sur les Champs Elysées. Bis repetita ?
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Immortel ! Samedi, deux jours avant son 38e anniversaire, Erik Zabel prendra le départ de son 14e Tour de France (le record est fixé à 16 par le Néerlandais Joop Zoetemelk). Maillot vert de l'épreuve de 1997 à 2001 (1996 lui a été retiré après qu'il a reconnu s'être dopé cette année-là), l'Allemand aborde l'édition 2008 sans pression. Alessandro Petacchi ne faisant plus partie de la Milram, Erik Zabel sera le leader désigné en cas d'arrivée au sprint. Capable de passer la montagne sans problème, le Berlinois se verrait bien échanger le turquoise de sa tunique pour le vert qui lui va si bien au teint depuis le début de sa carrière…
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Après s'être échauffé lors du Tour de Suisse (deux fois troisième, chaque fois derrière Robbie McEwen et Oscar Freire), l'Allemand va goûter au Tour de France pour la première fois de sa jeune carrière, en nourrissant de grandes ambitions. Ancien coureur de la T-Mobile, Ciolek a pour lui d'être à l'image de son compatriote Erik Zabel : très rapide, il a aussi tendance à bien digérer les pentes qui s'élèvent. La montagne ne devrait donc pas être éliminatoire pour lui. A priori, Ciolek sera à l'arrivée à Paris, s'il évite les pépins physiques. Et pourrait devenir le sprinteur de son équipe si Mark Cavendish abandonne en cours d'épreuve…
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Le Belge Tom Boonen absent, la Quick Step s'en remettra à son compatriote Gert Steegmans en cas d'arrivée au sprint en 2008. A-t-elle perdu au change ? Pas tant que ça, car l'homme d'Hasselt a prouvé cette saison qu'il ne fallait pas l'oublier. Après avoir remporté le Trofeo Calvia, Steegmans a décroché deux victoires d'étape sur Paris-Nice mais également une sur les Quatre Jours de Dunkerque. Attention à lui. En 2007, pour son deuxième Tour de France, le Belge s'était imposé à Gand lors de la 2e étape, devant son coéquipier.
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Non, contrairement à ce que l'on pourrait croire, Stuart O'Grady n'a jamais remporté le classement par points. En 1999 (3 jours), en 2001 (12 jours) et en 2004 (2 jours), le natif d'Adelaïde a porté le maillot vert mais n'a pas été capable de le garder jusqu'à l'arrivée à Paris. La saison dernière, le sprinteur australien a été contraint à l'abandon pour la première fois de sa carrière, en dix participations. Son année 2008 n'a pas répondu aux attendes de l'homme de la CSC (5e de Paris-Roubaix, 8e de Gand-Wevelgem et 10e du Tour Down Under en début de saison). Présent sur le Tour d'Italie, O'Grady n'a pas pris le départ de la 4e étape. Pour mieux se consacrer pour le Tour de France ?
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