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Etape 17: Déclarations

Eurosport
ParEurosport

Publié 22/07/2009 à 19:30 GMT+2

Retrouvez les principales réactions enregistrées à l'arrivée de la 17e étape du Tour 2009, remportée par Frank Schleck au Grand-Bornand. Le frère ainé d'Andy se dit très fier de son cadet, mais il a ausis une pensée pour Jens Voigt, son coéquipier chez Saxo Bank, victime d'une chute la veille.

FRANK SCHLECK (LUX/SAXO BANK)
"Ce matin, on n'avait rien à perdre. Andy était cinquième et moi huitième au général, on ne pouvait que gagner. On a tout misé, on s'est dit: ça passe ou ça casse. Je crois qu'on a mérité de gagner, parce qu'on a fait la course dans le col de Romme, on a attaqué l'un après l'autre, on a bien contré. C'était une tactique un peu risquée mais si on veut gagner, il faut miser beaucoup. Après Verbier, on a vu que Contador allait être difficile à battre, mais nous n'avons rien à perdre, et on veut laisser notre trace dans la légende de la plus grande course du monde. Je suis très fier de mon frère, il n'a peur de rien, on a fait un super travail, il m'a aidé à gagner l'étape, et je saurais le remercier dans les prochains jours. Je ne veux pas oublier non plus Jens (Voigt) qui est tombé hier. Depuis son lit d'hôpital, il nous a demandé de rester concentrés, et ça nous a donné beaucoup d'énergie".
ANDY SCHLECK (LUX/SAXO BANK)
"Demain c'est le contre-la-montre, on n'est pas des super spécialistes, mais je n'ai pas peur, on connaît l'étape, on a la même motivation que pour aujourd'hui. Et le temps perdu demain, on le rattrapera au Ventoux. Pour Armstrong, je dis respect, chapeau pour lui. Il marche très fort et le Tour n'est pas encore fini pour lui. Depuis le début du Tour, on le voyait parfois en difficulté, mais on ne savait pas trop comment il était. Je crois que lui-même ne savait pas. Aujourd'hui, c'était le grand test pour lui, il n'a pas réussi à nous suivre, mais il marche bien. Je suis content d'avoir le maillot blanc (de meilleur jeune) mais l'an prochain il faut que j'ai une autre couleur."
BJARNE RIIS (Manager de Saxo Bank)
"C'était une journée extraordinaire, l'une des plus belles de ma vie de directeur sportif. Pendant tout le Tour, on a pensé à cette journée, parce qu'on savait que les cols de Romme et de la Colombière étaient vraiment durs. On voulait attaquer ici, faire la course, c'était prévu ce matin et on a réussi. Hier (mardi), Jens a eu un accident grave, mais quand des choses arrivent comme celle-là, on se regroupe tous, on discute, on fait abstraction de la difficulté et ça nous donne envie d'être encore plus fort. Je crois que c'est ça notre force.
ALBERTO CONTADOR (ESP/ASTANA)
"Les Schleck m'ont demandé de collaborer sur la fin, mais j'ai refusé parce que j'avais des équipiers derrière. Donc je suis resté dans leur roue et j'ai décidé de ne pas disputer le sprint. Sur Wiggins, j'ai fait une bonne différence: en théorie, c'était mon principal adversaire au contre-la-montre, mais maintenant, je pense que la différence est suffisante pour qu'il ne me rattrape pas demain".
THOR HUSHOVD (NOR/CERVELO)
"Je me sentais bien dans le premier col et lorsque Thomas Voeckler a attaqué j'ai décidé de le suivre. Avec une belle descente j'ai réussi à prendre deux fois 6 points pour le maillot vert. Je suis super content de ma journée. Il faut rester concentré car tout peut arriver. Je dois garder de l'énergie pour les Champs-Elysées et être dans le sprint ce jour-là."
BRADLEY WIGGINS (GBR/GARMIN)
"Dure journée. C'était la première journée de ma vie avec plusieurs cols que je courai avec le classement général en vue. L'équipe a été fantastique, spécialement Christian Vande Velde et David Zabriskie. J'ai poussé aussi fort que j'ai pu, et maintenant je dois me reposer, récupérer et me concentrer sur le contre-la-montre de demain".
CARLOS SASTRE (ESP/CERVELO)
"Ca a été un jour vraiment dur, une étape où nous avons tout eu: de la pluie, du vent. J'étais parti avec l'intention d'attaquer dans le col de Romme, parce que, bien que la course soit partie très vite, ce col était sans doute celui qui convenait le mieux à ma condition et à ma façon de courir. Sans hésiter, j'ai attaqué depuis le bas, j'ai bénéficié un peu de l'aide de Thor Hushovd, pendant quelques mètres, mais c'est revenu très fort derrière. Ensuite, je n'ai pas pu suivre le rythme et j'ai cherché à prendre un tempo pour terminer l'étape de la meilleur façon possible. J'ai essayé de perdre le moins de temps possible sur les meilleurs, parce que je savais que ma dernière chance dans ce Tour, c'était aujourd'hui.
LANCE ARMSTRONG (EU/ASTANA)
"Dure journée ! J'ai été lâché sur quelques attaques dans le col de Romme mais je suis bien revenu. J'ai eu des crampes à la fin. Pas marrant ! Si je ne gagne pas, c'est pas la fin du monde, mais évidemment j'aimerais être sur le podium à Paris. Beaucoup de questions sur le thème: pourquoi Contador a attaqué et lâché Klöden. Moi non plus j'ai pas compris".
CADEL EVANS (AUS/SILENCE)
"Physiquement, je suis un peu mieux que lors de ma très mauvaise journée. Qu'est-ce que je peux faire ? Je peux me tuer pour une 25e place au général, ou quelque chose comme ça. Mais ce n'est pas pour ça que je cours. J'ai des ambitions nettement plus élevées".
MIKEL ASTARLOZA (ESP/EUSKALTEL)
"Les gars qui étaient devant aujourd'hui ont montré qu'ils étaient les plus forts du Tour. J'ai réussi à rester dans un groupe à l'avant grâce à l'aide de mes coéquipiers. Après ma victoire hier (mardi) j'ai bien dormi, réussir son rêve, c'est la plus belle chose. Mais aujourd'hui c'était une étape dure et j'ai souffert. Avec la pluie et le froid au début, c'était difficile de récupérer de mes efforts d'hier. Demain (jeudi) le contre-la-montre n'est pas vraiment mon terrain mais on va faire le mieux possible."
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