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L'ultimatum de Quick Step

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ParEurosport

Publié 17/06/2009 à 06:00 GMT+2

Participera ? Ne participera pas ? A moins de trois semaines du début du Tour de France, Tom Boonen (Quick Step) n'est toujours pas fixé sur son sort. Ce qui a le don d'agacer son manager, Patrick Lefévère, qui menace l'organisation et qui veut avoir une réponse mercredi au plus tard.

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Crédit: Eurosport

"Atteinte à l'intégrité de l'épreuve". L'an dernier, ASO s'était ainsi justifiée lorsque l'organisation du Tour de France avait privé Tom Boonen, contrôlé positif à la cocaïne, de Tour de France 2008. A moins de trois semaines du début de l'édition 2009, le Belge ne sait toujours pas s'il sera au départ du contre-la-montre de Monaco, le 4 juillet prochain. Une situation qui a tendance à irriter passablement le manager de l'équipe Quick Step, Patrick Lefévère. "Tom n'a été contrôlé positif par aucune instance officielle et ne peut donc pas être sanctionné. D'où mon mécontentement croissant. Ma date limite est mercredi. Je veux avoir à ce moment-là un "oui" ou un "non", sur papier ", a-t-il expliqué au quotidien flamand Gazet van Antwerpen, mardi.
De son côté, ASO n'a cessé de répéter depuis le contrôle positif (hors compétition) de Boonen le 25 avril dernier - le troisième de sa carrière en un an et demi - qu'elle calquera sa décision sur celle de l'UCI. "Nous arrivons à la même conclusion que Pat McQuaid, le président de l'UCI, quand il dit que Tom a terni l'image du sport. Mais il est logique que nous suivions l'avis de la décision de la Commission disciplinaire de l'UCI qui j'espère décidera quelque chose avant le départ du Tour", expliquait Christian Prudhomme début juin. Présent sur le Dauphiné Libéré, Pat McQuaid, le président de l'UCI, a renvoyé la balle dans le camp d'ASO : "Pour nous c'est plus clair, Boonen peut prendre le départ. Il a déjà participé au Dauphiné Libéré cette semaine. Il faut que les organisateurs aient une position commune".
Le Belge, qui a repris la compétition le 2 juin dernier après avoir été mis à pied le 11 mai par son équipe, est confiant. L'usage de cocaïne hors compétition n'est passible d'aucune sanction sportive. "Les dommages sportifs et économiques pour l'équipe et les sponsors en cas d'absence de Tom dans la plus grande course de l'année sont incalculables", explique Patrick Lefévère qui menace de réclamer à ASO "des millions" en cas de refus d'aligner Boonen. "Nous attaquerons tous ceux qui s'opposeront à ce que Boonen soit au départ du Tour, à Monaco, par tous les moyens. (...) Et nous réclamerons des dommages". Pas sûr que la tactique adoptée par la Quick Step soit la plus convaincante...
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