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"Le Tour s'internationalis

ParAFP

Publié 30/03/2010 à 16:00 GMT+2

Christian Prudhomme a qualifié de "logique" la sélection des 22 équipes pour la prochaine édition qui laisse une représentation française minimale au départ de Rotterdam. Le directeur du tour de France reconnait aussi qu'il ne pouvait pas faire sans l'Australien Cadel Evans, deux fois deuxième.

Le dernier ticket s'est-il joué entre l'équipe de CadelEvans et les autres ?
Christian Prudhomme: Dès lors que Cadel Evans avait signé (pour BMC), la tâche des autres équipes candidates se compliquait. Evans s'est classé deux fois deuxième du Tour et il est le champion du monde. Depuis longtemps, un champion du monde en titre n'était pas en mesure de viser le podium. C'était compliqué de se passer de lui et de sa formation. Dans la logique sportive, on aboutissait à ce résultat.
Et les autres ne vous ont pas convaincu...
C.P: Le début de saison des autres équipes n'a pas chamboulé notre impression même si on a vu des choses sympas. Une équipe comme Saur-Sojasun par exemple s'est montrée à un bon niveau mais pas à un niveau tel pour que l'on puisse se passer du champion du monde. La sélection est logique.
Quatre équipes américaines, une britannique. Le virage vers un Tour anglophone est-il pris ?
C.P: Le Tour reste le Tour de France. C'est la plus grande course du monde. Il n'y a pas de reniement du passé. Elle s'internationalise, c'est logique. Dans le football, les meilleurs joueurs français jouent le plus souvent dans les grands clubs étrangers. C'est plutôt l'absence de champions français qui se fait sentir.
Du coup, on se retrouve avec un nombre moindre de coureurs français. Vous êtes-vous fixé un seuil minimal ?
C.P: Trente à trente-cinq coureurs, ça me plaît bien. Cette année, on sera plus près de trente. Il faut bien comprendre que nous avons pris davantage d'équipes que ces dernières années -nous ne pouvons pas dépasser 200 coureurs, réglementairement, pour des questions de sécurité et c'est d'ailleurs une bonne chose- mais qu'à l'intersaison, on a eu affaire à des mouvements comparables au mercato en football. Armstrong avec RadioShack, Evans avec BMC... Cela crée de la richesse mais, évidemment, ça laisse des gens légitimement déçus.
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