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"Pas mal pour Alberto"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 18/10/2011 à 15:26 GMT+2

Le tracé du Tour de France 2012 a fait des heureux. Parmi eux, Cadel Evans et Alberto Contador. Bjarne Riis, manager de la Saxo Bank, estime ainsi que le parcours devrait plaire à l'Espagnol. Andy Schleck regrette forcément la place prépondérante des chronos. Premières réactions à chaud.

2011 Tour de France Etape 19 Contador Andy Schleck

Crédit: AFP

Les rouleurs se frottent les mains. Le Tour de France n'avait plus proposé autant de kilomètres en contre-la-montre (96,1 km) depuis 2007. Parmi les favoris, le tenant du titre Cadel Evans (BMC) et le triple vainqueur de l'épreuve, Alberto Contador (Saxo Bank), doivent se féliciter du retour en force du chrono, l'un de leur exercice de prédilection. "Ce parcours n'est pas mal pour Alberto (Contador). Des contre-la-montres, des nouvelles ascensions, c'est bien... ", confirme Bjarne Riis, le manager d'El Pistolero. De son côté, Contador refuse d'endosser le costume de favori et rejette la pression sur l'Australien : "C'est un parcours qui favorise le vainqueur de l'an passé, Cadel Evans.Ce sera une course qui sera plus portée sur l'attaque, ce qui n'est pas plus mal."
Riis a déjà identifié l'adversaire principal de son protégé en juillet prochain : "Alberto a gagné trois Tours de France déjà, il a les qualités pour en gagner un quatrième. C'est un beau parcours aussi pour Cadel Evans. Le Tour promet d'être intéressant, les Schleck devront attaquer." John Lelangue, patron de la BMC et manager de Cadel Evans, savoure lui aussi les options choisies par ASO : "A voir ce parcours, on est en confiance, on a une équipe pour épauler Cadel (Evans). C'est plutôt bien pour lui d'avoir un chrono plutôt accidenté à Besançon, plutôt plat sur les routes de Paris-Tours."
A.Schlek : "Si on attend, on perdra..."
Fatalement, le son de cloche est différent côté luxembourgeois. Andy Schleck, triple dauphin de l'épreuve (2009, 2010, 2011), regrette deux dominantes dans le tracé 2012 : d'abord les premières journées "très nerveuses comme l'an passé" mais aussi et surtout la prépondérance du chrono. "Je préfèrerais avoir une montagne de plus et un contre-la-montre de moins", avance le cadet de la fratrie Schleck. "J'ai le meilleur entourage possible, surtout dans le domaine du contre-la-montre. Il faudra rouler offensif dès les premières étapes." Avant de parfaitement résumer ce qui l'attend en juillet : "Si on attend, on perdra..." "Je ne suis pas nécessairement très content mais je n'ai pas la sensation que c'est mission impossible", analyse son tout nouveau manager au sein de l'entité Leopard Trek-RadioShack, Johan Bruyneel. "L'avantage pour Andy Schleck, c'est qu'il ne sera pas le grand favori et qu'il n'aura rien à perdre."
Côté français, si Pierre Rolland ou Thomas Voeckler (Europcar) ne seront pas forcément ravis des 96,1 kilomètres de chrono proposés, Jean-Christophe Péraud (Ag2r), l'un des meilleurs rouleurs tricolores, 10e de la dernière Grande Boucle, pourrait en profiter. C'est en tout cas ce qu'estime Vincent Lavenu, son manager : "Le parcours doit convenir à Jean-Christophe Péraud. Il grimpe et il fait de bons contre-la-montres. Donc, qu'il y ait plus de chronos est une bonne chose." Autre dominante de cet opus 2012, la prépondérance de la moyenne montagne et des arrivées accidentées qui doivent combler les puncheurs.
Le plus fameux d'entre eux, Philippe Gilbert (Omega Pharma Lotto), savoure particulièrement le tracé de la première semaine : "Il y a de belles possibilités à Seraing et à Boulogne." Chez BMC l'an prochain, le numéro 1 mondial aura forcément d'autres objectifs en juillet : "L'an prochain, je serai dans l'équipe du vainqueur sortant. L'objectif sera de gagner le Tour avec l'équipe. Je viens d'en parler avec Cadel (Evans). J'aimerais l'accompagner dans les étapes de montagne, ce que je n'ai jamais fait. Avec une bonne préparation et une bonne connaissance du terrain, je peux l'aider assez loin." Et Vinokourov (Astana), du haut de ses 38 ans, résume, philosophe : "Le Tour est toujours difficile. Une carte, c'est une chose, le terrain en est une autre."
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