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Jan Bakelants : "C'est le plus beau jour de ma vie de cycliste. J'ai eu du mal à y croire après tous les problèmes que j'ai eus cette année et les années précédentes. J'ai été opéré du genou, j'ai ensuite dû m'arrêter de nouveau à cause d'une inflammation du genou, l'équipe hésitait à me prendre pour le Tour. Le final ? (...) j'ai senti que les autres hésitaient un peu. J'y suis allé en me disant 'c'est tout ou rien'. Il m'a toujours manqué quelque chose. Mais aujourd'hui, j'ai réussi"

Tour de France
Étape 3 | Moyenne montagne | Hommes | 01.07.2013
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Alexandre Coiquil

Mis à jour 01/07/2013 à 16:56 GMT+2


3 - En s’imposant à Ajaccio, Jan Bakelants est devenu le troisième Belge à porter le maillot jaune depuis dix ans, après Tom Boonen en 2006 (durant quatre jours) et Philippe Gilbert en 2011 (une seule journée). L’objectif sera de faire mieux que le champion du monde en titre.
0 - C'est le nombre d'abandon depuis le début du Tour de France. Le final chaotique de la première étape à Bastia et les nombreuses chutes survenues auraient pu laisser penser à un tout autre scénario. Mais les coureurs les plus meurtris, comme Tony Martin (Omega), Ted King (Cannondale) ou Geraint Thomas (Sky), sont encore sur leur vélo. En 2012, il avait fallu attendre la 3e étape pour voir un coureur renoncer à la Grande Boucle.
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ILS ONT DIT...
Alberto Contador : "J'ai bien passé l'étape. Les premières journées sont toujours compliquées, surtout après une chute. J'ai ressenti une certaine gêne au début puis je me suis senti mieux au fur et à mesure de la course. Il faut attendre et voir ce qui se passera lundi. Dans ce type de chute, c'est souvent après coup que l'on voit les conséquences. Les différentes options de course sont toujours valables, il n'y a encore rien eu de sérieux."
Pierre Rolland : "Les circonstances de course ont fait que les échappés ont été repris assez tôt. Pendant l’ascension du Col de la Vizzavona, Ismaël Mottier m’a dit que si on le franchissait en tête on récupérerait le maillot à pois. Je n'ai pas hésité une seule seconde, j'y suis allé. Nous n’avons pas encore une tactique prédéfinie concernant le maillot. Je ne sais pas encore si on va se battre pour le garder ou non dans l'immédiat".
Marcel Kittel : "Dimanche ce n'était pas vraiment facile mais, heureusement, j'ai trouvé un bon groupe et j'ai pu rallier l'arrivée sans problèmes. C'est bien sûr regrettable de perdre le maillot jaune mais nous nous y attendions. Le maillot jaune m'a été d'un bon secours dans les montées. J'avais la chair de poule quand j'arrivais au sommet, et que des spectateurs criaient mon nom. J'ai adoré. Ce que j'ai vécu, c'est probablement la meilleure chose qu'un coureur cycliste puisse vivre".