Tour de France 2014 - TweeTour: Contador donne rendez-vous à Froome l'an prochain
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Mis à jour 09/07/2014 à 22:59 GMT+2
Le Tour, sur Twitter, ça pétille. Petite revue de tweets avant, pendant et après l'étape du jour. Ce mercredi, Bardet s'appelle Raymond, Hayman n'en a pas eu assez et Contador donne rendez-vous à Froome l'an prochain.
Alberto Contador à l'arrivée de la 5e étape
Crédit: AFP
Consultant à Eurosport, Christophe Moreau ne s'est pas beaucoup trompé dans son pronostic ce matin. Mais la cote ne devait pas être si élevée.
Non-partant mardi après sa chute de lundi, Andy Schleck souffrait finalement d'une rupture des ligaments croisés et d'une fracture du ménisque. Rien que ça. Le Luxembourgeois devait se faire opérer ce mercredi matin.
Peu de gens l'ont visiblement entendu, mais Jérémy Roy avait trouvé la devise du jour : "Reste calme, et roule sur les pavés".
152,5 km plus tard, le rouleur de la FDJ.fr en a quand même bavé.
"Crevaisons, chutes, folie, misère", ça méritait bien un selfie pour Ben King (Garmin).
"Un jour épique. Les rêves deviennent réalité !!! Yesss !" L'enfer du Nord avait saveur de paradis pour Lars Boom, vainqueur de cette cinquième étape dantesque.
"Un jour divertissant avec chute incluse. Désolé pour le spectateur dans lequel je suis rentré dedans !", raconte José Joaquin Rojas. Visiblement, ça l'a un peu secoué cette cinquième étape. La Movistar et Valverde aussi.
Son abandon a été la grande claque de cette étape. Vainqueur sortant du Tour, Chris Froome (Sky) s'est déclaré "dévasté d'avoir dû abandonner cette année sur le Tour de France. Ma blessure au poignet et les rudes conditions m'ont rendu presque impossible de contrôler mon vélo."
Le Britannique en a profité dans un autre tweet pour passer le flambeau de leader de l'équipe Sky à Richie Porte, à qui il souhaite "le meilleur".
Alberto Contador n'a pas manqué de se montrer fair-play auprès de son désormais ex-rival dans la course au maillot jaune, Chris Froome : "Je veux donner lui donner mon soutien. Des mois de travail et tout s'est envolé. C'est une grosse perte pour le Tour. On se retrouve ici l'an prochain."
Comme beaucoup, Contador a souffert ce mercredi. Mais au moins, lui est encore en jeu. Notamment grâce au gros travail de ses équipiers. "C'était un jour de survie aujourd'hui. J'ai perdu du temps avec des grands coureurs au classement général mais je suis toujours vivant et sans chute ! Le Tour commence maintenant !".
Michael Rogers (Tinkoff-Saxo) constate les dégâts sur son coéquipier Matteo Tosatto. Alors, c'était comment le travail aujourd'hui ?
Dans tout ce chaos, on en avait presque oublié que deux secteurs pavés avaient été retirés juste avant la course. Jérôme Pineau se charge de nous le rappeler.
"Des pleureuses" que pourrait clamer Mathew Hayman (Orica), douzième à l'arrivée de l'étape. L'Australien est un dur, un vrai.
Seulement treize kilomètres de pavés, mais aussi dure que Paris-Roubaix a été cette étape selon les équipiers du grimpeur néerlandais Laurens Ten Dam (Belkin). "Je viens de demander à mes coéquipiers qui ont déjà vécu Paris-Roubaix si je devais faire Roubaix pour couronner ma carrière. Aujourd'hui, c'était suffisamment dure" qu'ils m'ont dit."
Vous n'avez pas voulu comprendre Marcus Burghardt quand il s'est soudain relevé dans l'échappée ? Le robuste Allemand a un message pour vous. "Pour tous ceux qui ont critiqué la décision de l'équipe de me faire relever, cette photo dit pourquoi : 100% derrière Tejay Van Garderen".
Jean-Christophe Péraud l'a mauvaise après avoir perdu 3'27'' sur Nibali ce mercredi. Longtemps bien placé, le co-leader d'AG2R la Mondiale fait finalement partie des battus du jour.
Remarquablement protégé par une équipe rodée aux pavés, Michal Kwiatkowski (Omega Pharma - Quick Step) n'a pas oublié de remercier les siens. "Même comme vous n'avez pas de chance, rouler pour @opqscyclingteam sur les pavés c'est juste fantastique. Merci les gars !"
Renommé Raymond par un journaliste pris par la folie de l'étape, Romain Bardet (11e du général à 2'11'') se félicite de sa journée.
Ce mercredi matin, Jens Voigt s'était rappelé au bonheur de sa première expérience sur Paris-Roubaix il y a quinze ans. Pas sûr qu'il ait vraiment apprécié ce retour dans le temps.
Il y en a un au moins qui n'a pas dû passer une si mauvaise journée. N'est-ce pas Bradley ?
José Joaquin Rojas a expérimenté le tatouage "pavé". Indélébile !
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