Cyclisme - Tour de l'Ain : Guillaume Martin (Cofidis) a remporté l'édition 2022

ParSimon Farvacque

Mis à jour 11/08/2022 à 17:16 GMT+2

TOUR DE L'AIN - Au terme d'un superbe numéro, Antonio Pedrero (Movistar) a remporté l'ultime étape ce jeudi après midi, sur les hauteurs de Lélex Monts-Jura. Mais c'est bien le coureur français de Cofidis, Guillaume Martin, qui a réussi la superbe performance de la journée en gardant son maillot jaune jusqu'au bout de cette édition 2022. Julian Alaphilippe est passé à l'attaque mais a vite cédé.

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Un petit moment de latence. Guillaume Martin n’a pas jubilé dès la ligne d’arrivée franchie, ce jeudi à Lélex Monts-Jura. Il a fait ses calculs, tout en parlant dans son oreillette, avant de s’assurer qu’il avait bien remporté le Tour de l’Ain. Pas de mauvaise surprise pour le leader de Cofidis, qui devait surveiller Antonio Pedrero, George Bennett ou autre Mattias Skjelmose Jensen, à trois étages de la course, et qui a fini par gérer cela avec succès, bien soutenu par son équipe.

Classements, de l'étape et général

Jeu des bonifications, échappée belle de Pedrero, punch redoutable de Skjelmose Jensen (son dauphin, à 6")… l’équation était épicée, pour Guillaume Martin. Mais l’Espagnol de la Movistar, lauréat de la 3e étape, ne lui a pas repris les 2 minutes dont il avait besoin pour faire coup double. Bennett n’a grignoté qu’une partie de ses 54 secondes de retard (25), et le Danois de 21 ans n’a pas décramponné le fin tacticien français. Résultat, le compte est bon.

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Pedrero très fort, Alaphilippe trop court

Antonio Pedrero a tout de même réalisé une performance impressionnante, parcourant 55 des 131 km au menu en solo. Le dernier coureur à lui avoir résisté est Julian Alaphilippe, mais le double champion du monde en titre, à cours de compétition après sa grave chute lors de Liège-Bastogne-Liège et une reprise perturbée par le Covid-19, n'avait pas les jambes pour le suivre (28e). Il a cependant fait des efforts précieux, à quelques jours de la Vuelta (19 août-11 septembre).

Guillaume Martin s'est appuyé sur un bon Rémy Rochas, avant de parachever son couronnement à la force de ses mollets et de ses cuisses, dans un final montant mais "roulant". C'est mercredi, en s'imposant en solitaire, qu'il avait fait la différence. Il a décroché son neuvième succès en professionnel en coupant la ligne en septième position, 1'39" après Pedrero. La suite, pour lui : La Polynormande. Une course d'un jour. Tant mieux, pour relâcher la bride, niveau "maths".