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Purito sauvé des eaux

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 29/09/2012 à 18:47 GMT+2

Dans des conditions apocalyptiques, Joaquim Rodriguez (Katusha) a signé la toute première victoire espagnole sur le Tour de Lombardie.

Katusha rider Joaquim "Purito" Rodriguez of Spain celebrates as he crosses the finish line to win the 251 km (156 miles) Tour of Lombardy (Giro di Lombardia) classic cycling race from Bergamo to Lecco September 29, 2012 (Reuters)

Crédit: Reuters

Le soleil n'est pas toujours au rendez-vous sur les routes du Tour de Lombardie. Mais pour cette 106e édition, le ciel avait viré au dantesque. C'est sous de véritables trombes d'eau, et à la lumière des phares des voitures que Joaquim Rodriguez a conquis de main de maître ce qui constitue peut-être sa plus belle victoire. Jamais un Espagnol n'avait remporté la Classique des feuilles mortes. L'attente est terminée. Mieux, le cyclisme ibérique a signé un superbe doublé puisque, quelques secondes après le triomphe de Purito, Samuel Sanchez a décroché la deuxième place (comme en 2006 et 2009) devant le Colombien Rigoberto Uran.
Pas échaudé par les péripéties de la journée, Purito est allé chercher la victoire dans la salita di Ello, en sortant à moins de dix kilomètres de l'arrivée avant de résister dans la descente vers Lecco. Philippe Gilbert, venu étrenner son maillot de champion du monde, s'était déjà retiré depuis longtemps, victime d'une chute dans la descente du Muro di Sormano, à 70 kilomètres du but. "Il a des brûlures et des petites coupures mais rien de cassé", rassure son directeur sportif John Lelangue, interrogé par la Rai. Vincenzo Nibali et Alessandro Ballan ont aussi tâté la chaussée humide. Eux sont repartis, mais ont échoué à peser dans le final.
Rodriguez numéro 1 mondial
Rien de tel pour Joaquim Rodriguez, qui a préservé un avantage d'une dizaine de secondes dans la plongée finale malgré le travail de Sergio Henao pour Uran. Capable de résister au duo colombien de la Sky, le puncheur catalan signe son dixième succès de la saison. Celui qui lui permet d'entériner sa place de numéro un mondial, aucun des coureurs alignés sur le Tour de Pékin ne pouvant prétendre remonter à la hauteur de Purito. Omniprésent cette saison, Rodriguez l'emporte sur le circuit World Tour. Il s'est également montré très actif pour l'emporter par delà la Madonna del Ghisallo, haut-lieu du cyclisme que le Catalan a su dompter.
Comme à son habitude, Rodriguez a fait la différence au dernier moment, sur des pentes qui lui sont particulièrement favorables. Mais l'Espagnol, bien appuyé par l'équipe Katusha, avait déjà pris la course en main depuis longtemps. Dès le Muro di Sormano (1,9 km à 15,8%), difficulté réintroduite après cinquante ans d'absence, qui a vu le groupe de favoris exploser à plus de 80 kilomètres de l'arrivée. Dans la roue de Rodriguez : Contador, Nibali, Henao, Uran, Quintana et Mollema. Gilbert avait déjà lâché du terrain. Devant, un jeune espoir français, dernier résistant de l'échappée du jour. Déjà en vue sur l'Amstel Gold Race, Romain Bardet a poursuivi son baroud d'honneur une trentaine de kilomètres de plus. Avant de laisser parler la foudre espagnole.
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