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Roche, deux ans après

ParAFP

Mis à jour 07/10/2011 à 13:22 GMT+2

L'Irlandais Nicolas Roche (AG2R La Mondiale) a remporté vendredi, à Yongning, la troisième étape du Tour de Pékin, la plus accidentée, deux ans après un dernier succès dans le Championnat d'Irlande 2009. Un succès qui tombe à pic pour sa formation en quête de points pour rester en 1re division.

2011 AG2R la mondiale Roche

Crédit: AFP

L'Irlandais Nicolas Roche a trouvé l'ouverture dans les cols empruntés vendredi par la troisième étape du Tour de Pékin pour renouer avec la victoire, un succès très attendu par sa formation AG2R La Mondiale. Au nord de Pékin, dans la ville de Yongning où la foule, pour la première fois depuis le départ, pouvait approcher la chaussée d'arrivée, l'Irlandais a mis fin à une disette de plus de deux ans. "Je n'avais plus gagné depuis le Championnat d'Irlande 2009", s'est félicité Roche, qui, par coïncidence, s'est imposé cette fois devant l'un de ses compatriotes, Philip Deignan. Il a signé la sixième victoire de la saison pour l'équipe AG2R La Mondiale, en quête de points pour rester en Première division.
"Pour une fois, tout s'est passé comme on l'avait prévu", a jubilé son directeur sportif, Julien Jurdie. "C'est le résultat d'un beau travail collectif: Lloyd Mondory est parti dans l'échappée, Sébastien Hinault et Julien Bérard ont accéléré au pied de l'avant-dernière montée pour durcir la course, Mickaël Chérel a roulé au pied du dernier col. Nicolas devait attaquer dans le final, et s'il échouait, c'était à 'JC' (Péraud) de tenter sa chance". A l'approche du sommet de cette quatrième ascension, placée au-delà de la Grande Muraille, Roche est parti en contre-attaque derrière Deignan. Il a attendu le Britannique Chris Froome et le trio a basculé vers l'arrivée, distante de 12 kilomètres, sans jamais dépasser une marge d'une vingtaine de secondes d'avance.
Le coup de l'hélicoptère
"On a bien roulé tous les trois", a expliqué le vainqueur. "Philip (Deignan) voulait aussi gagner. On se connaît très bien mais c'est la première fois, je crois, que l'on se retrouvait à l'avant pour la victoire. J'ai lancé le sprint de loin, aux 300 mètres. Heureusement, avec vent favorable..." Le fils de l'ancien vainqueur du Tour (1987), qui a vécu une saison difficile entre problèmes de santé et chute, est soulagé: "C'est frustrant d'accumuler les places d'honneur. Il faut gagner".
Le premier peloton est arrivé juste après le trio d'échappés. Si Tony Martin était esseulé dans ce groupe d'une cinquantaine d'unités, sans ses coéquipiers qui avaient travaillé durant l'étape, il n'a rien cédé à ses adversaires. Après cette étape de 162 kilomètres, la plus accidentée de l'épreuve, l'Allemand a conservé le maillot rouge de leader, qui lui semble promis à l'arrivée dimanche.
Un blessé, le néo-pro belge Yannick Elijssen, a dû être soigné à l'hôpital (fracture au niveau des dents) après une chute dans le dernier col. Deux barrières avaient été brutalement renversées au sol, probablement par le déplacement d'air provoqué par l'hélicoptère de la télévison survolant très bas la course. Samedi, la quatrième étape, la plus longue, 189,5 kilomètres, relie Yanqing à Shunyi, le site olympique des épreuves d'aviron et de canoë en 2008.
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