Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Tour de San Juan - Rentrée en arc-en-ciel pour Remco Evenepoel

ParAFP

Publié 21/01/2023 à 15:09 GMT+1

TOUR DE SAN JUAN - Après une saison 2022 complètement folle, de Liège-Bastogne-Liège au Mondial en passant par la Vuelta, Remco Evenepoel (Soudal-Quick Step) entame une nouvelle campagne en Argentine. Celle-ci doit le mener à de nouveaux sommets dont le Tour d'Italie qu'il compte bien remporter en mai prochain. Attention toutefois à la pression du maillot de champion du monde.

Classiques, Vuelta et Mondial : 2022 ou l'année en or d'Evenepoel, le top 5 de ses plus beaux succès

C'est la rentrée des classes pour Remco Evenepoel qui lance sa saison dimanche en Argentine au Tour de San Juan avec le maillot arc-en-ciel de champion du monde sur le dos. Une pression supplémentaire, mais le Belge en a vu d'autres.
Employé de l'année en 2022, lauréat du Vélo d'or et premier coureur depuis Bernard Hinault en 1980 à remporter un grand tour (Giro), un monument (Liège-Bastogne-Liège) et les Championnats du monde la même année, le jeune Flamand, qui fêtera ses 23 ans lors de la 4e étape mercredi, sort d'une intersaison particulièrement chargée. Couvert de lauriers, il a multiplié les aller-retours entre la côte est de l'Espagne, où il vit désormais pour mieux pouvoir s'entraîner et aussi échapper aux sollicitations, et le plat pays où il a sillonné les plateaux télé et les remises de prix, dont le trophée de sportif belge de l'année devant un autre cycliste, Wout van Aert.
picture

De Pogacar à Evenepoel : Top 5 des victoires en 2022

"Pendant quelques années la Belgique était plus fan du foot avec nos Diables Rouges qui avaient une équipe très forte. Aujourd'hui on a un peu changé les rôles et le pays vibre plus pour le vélo", savoure-t-il. Histoire de compenser la litanie des mondanités, il s'est infligé des sorties d'entraînement vitaminées sur les hauteurs de Calpe. "Je veux être en forme plus tôt que l'année passée car le Giro arrivera vite", dit-il.

Rock star

Pour préparer le Tour d'Italie (6-28 mai), son grand objectif de l'année, il a allégé son programme afin d'y insérer pas moins de trois stages d'altitude sur le volcan Teide à Tenerife. Côté compétition, il défendra son titre à Liège-Bastogne-Lige le 23 avril et participera à trois courses par étapes d'une semaine, le Tour de San Juan, l'UAE Tour (20-26 février) et le Tour de Catalogne (20-26 mars). En Argentine, où il a été accueilli comme un rock star samedi dernier au stade de Boca Juniors en tant qu'invité d'honneur d'un match amical face à Everton, il dit d'abord vouloir se mettre au service du sprinteur de son équipe Quick-Step, Fabio Jakobsen.
"La seule vraie opportunité pour moi est la 5e étape avec l'arrivée à l'Alto Colorado. Mais je n'ai aucune idée de ce que ça donnera au niveau du résultat", souligne le rouleur-grimpeur belge, dernier vainqueur, en 2020, du Tour de San Juan qui n'avait pas eu lieu depuis à cause du Covid. Ce sera la première fois cette année qu'il portera son maillot de champion du monde remporté à l'automne dernier et qu'il n'a porté qu'une seule fois en course, en octobre à Binche-Chimay-Binche.

La pression du maillot

"A Binche, j'avais un peu de stress quand même. Le plus vite je pourrai m'habituer à ce maillot, le mieux ce sera", confie-t-il. Son coéquipier Julian Alaphilippe, double champion du monde en 2020 et 2021, a raconté à maintes reprises à quel point ce maillot mythique était lourd à porter. D'un blanc immaculé, bariolé de cinq cercles de couleur, il attire tous les regards et fait redoubler les sollicitations.
picture

Remco Evenepoel

Crédit: Getty Images

Pour autant, le manageur de la Quick-Step, Patrick Lefevere, n'est pas inquiet quant à la capacité de son poulain d'encaisser cette charge supplémentaire: "sa victoire l'an dernier à Liège lui a enlevé beaucoup de pression. Quand il a coupé la ligne, il a hurlé et tout est sorti, toute la frustration. A partir de là on a vu un autre Remco, plus serein, plus tranquille. Cela lui a apporté énormément de confiance."
Placé sous les projecteurs très jeune, Evenepoel semble de fait jongler facilement avec la pression et assumer son nouveau statut. S'il estime que ce sera "difficile de faire aussi bien qu'en 2022", il n'hésite pas à afficher la couleur: "je vais rouler sur chaque course avec l'idée de faire un podium ou de gagner une étape au moins."
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Sur le même sujet
Partager cet article
Publicité
Publicité