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6e de Paris-Roubaix l'an dernier, Jens Keukeleire est l'un des outsiders de ce Tour des Flandres 2016. Si son équipe semble moins armée que d'habitude en l'absence de Hayman, ses qualités de Flandrien et sa rapidité en petit comité en fait un des hommes à suivre. Mais sa 19e place en 2015 reste son meilleur résultat sur le Ronde...

Ça aurait pu être l'attraction. Mais Valverde s'est finalement désisté pour mieux préparer le Giro. Du coup, l'équipe espagnole devra compter sur une belle performance d'Amador (10e de Gent-Wevelgem en 2013) pour espérer ne pas revenir bredouille. Avec des coureurs comme Nelson Oliveira (20e en 2015) ou Ventoso (18e du récent E3 Harelbeke) en soutien, le Costaricien veut offrir à la formation espagnole son premier top 15 sur l'épreuve depuis plus de 20 ans. Ce serait clairement un exploit !

Brutt (Tinkoff) repasse encore à l'attaque ! Mais personne ne le laisse partir...

Ca s'agite dans les premières positions du peloton ! Les Tinkoff tentent de sortir mais sont toujours suivis par des Etixx, des Sky et des Trek...

Voilà une équipe qui sera là pour continuer à apprendre. Sauf surprise, ne vous attendez pas à les voir dans le premier groupe dans les derniers kilomètres. Si Cimolai semble être désigné comme leader, l'Italien n'a guère mieux comme référence qu'une 44e place l'an dernier...

La formation pourra bien compter sur Devenyns, retenu de dernière minute mais c'est vers un Suisse et un Australien que se tourneront les regards. Avec Elmiger comme leader (5e à Roubaix et 10e du Ronde l'an passé) et Haussler (2e du Ronde en 2009) comme solution de repli, IAM peut avoir des ambitions sur ce Tour des Flandres. Même si un podium serait une sacré surprise.

Démare n'imitera pas Degenkolb en gagnant une Flandrienne jusqte après un succès à Milan-SanRemo. Tombé, le Français a abandonné. Ce seront donc les habitués du pavé comme Le Bon (26e de Roubaix en 2013) ou Ladagnous (5e du Tour des Flandres en 2013) qui devraient jouer leurs cartes. Même s'il paraît encore trop juste pour tenir la dragée haute aux favoris, sait-on jamais...

Les sept hommes de tête ont creusé. 2'25'' d'avance sur le peloton désormais. Ca devrait suffire pour aller - au moins - jusqu'au Vieux-Quaremont.

Si la formation américaine ne se fait que peu d'illusions sur ses chances d'accrocher mieux qu'un top 10, elle se présente au départ avec de solides atouts. Si le jeune Van Baarle (19e du E3 Harelbeke) sera intéressant à suivre dans l'optique de l'avenir, Sebastian Langeveld (10e du Tour des Flandres 2014) et Matti Breschel (9e en 2012) auront leur carte à jouer. Même si le reste de l'effectif semble assez faiblard.

Emmené comme d'habitude par Lars Boom (6e l'an dernier), la formation kazakhe s'annonce comme redoutable. Son coup de force sur la première étape des Trois Jours de la Panne – certes sans succès, la faute à Kristoff – a démontré la qualité des équipiers du Néerlandais. De Westra (vainqueur des Trois Jours) à Lutsenko (22e l'an passé) en passant par De Vreese (24e en 2014), tous peuvent accompagner Boom jusqu'au dernier tour. A noter la première participation de Fuglsang, qui avait été brillant sur les pavés du Tour de France en 2014...

Privé de Gougeard, blessé, l'équipe française se trouve sans véritable carte maitresse. Vincent Lavenu devrait faire confiance au duo Gaudin (5e à Roubaix en 2013)-Turgot (8e du Ronde 2013), les deux hommes étant certes expérimentés mais apparaissant justes pour aller décrocher mieux qu'un top 10. Et ce serait déjà pas mal.

Même si le leader devrait être Boasson Hagen (5e de Gent-Wevelgem 2012, 3e de l'E3 en 2014), la formation sud-africaine devrait avoir du mal à placer un coureur dans le top 10. A moins qu'Eisel retrouve d'un coup ses jambes de 20 ans et son niveau d'antant (5e de Roubaix en 2006 et 10e du Ronde en 2008). Mais ce serait une surprise...

C'est un peu la formation mystère. Jamais un coureur de l'équipe britannique n'a joué la gagne sur un monument pavé. Si Kwiatkowski (vainqueur du Grand Prix E3) et Stannard (3e de ce même E3) apparaissent comme les deux hommes en forme, ils n'ont jamais fait mieux que 40e : c'était le Polonais, en 2012 lors de sa dernière participation (la seule où il ait fini). Et si les références de Thomas sont solides (8e du Ronde en 2014, 11e l'an passé), il n'a pas encore couru de Flandriennes cette saison...

3e du Tour des Flandres en 2014, Sep Vanmarcke arrive en forme au bon moment, comme en témoigne sa 2e place sur Gent-Wevelgem il y a une semaine. Le Belge devra mieux gérer la course qu'il y a deux ans, où il avait tout misé sur un sprint pour finalement être largement battu, et par Cancellara et par Van Avermaet. Il pourra notamment compter sur Tjallingii, 3e de Paris-Roubaix en 2011 et véritable lieuutenant de luxe.

Le peloton accélère dans le Kanarieberg (1km à 7,7%) et l'écart se réduit avec l'échappée. Les sept hommes de tête n'ont plus que 1'40'' d'avance.

C'était le grand favori. Vainqueur de l'Het Nieuwsblad mais aussi de Tirreno-Adriatico devant Sagan, Greg Van Avermaet visait un premier succès sur un monument, lui qui ne cesse de tourner autour. 2e en 2014, 3e en 2015, le Belge voulait la première place. Mais il a chuté et a abandonné... Du coup, son équipe solide, à l'image de Burghardt (7e en 2009), d'Oss (11e l'an passé) ou de Phinney (15e de Roubaix en 2012), devra tenter de loin.

C'est la plus forte équipe sur le papier derrière - voire à égalité - avec Etixx-Quick Step. Emmené bien sûr par Fabian Cancellara, unique leader et qui visera un quatrième et dernier Ronde (2010, 2013 et 2014), la formation américaine impressionne par la qualité de son effectif. Sur les routes pavées qui mènent à Audenarde, le Suisse sera tout simplement soutenu par un double vainqueur du Tour des Flandres (Devolder en 2008 et 2009), par le vainqueur de Kuurne-Bruxelles-Kuurne 2016 (Stuyven) et par de solides Flandriens comme Rast (4e à Roubaix en 2011) ou encore Theuns (8e de l'Het Nieuwsblad et de Kuurne et 3e d'A Travers la Flandres cette saison).

Les sept hommes de tête creusent l'écart. Les voilà avec 2' d'avance sur le peloton qui laisse tranquillement partir ce groupe...

Qui sera le leader ? L'équipe belge peut se targuer de posséder en son sein deux hommes capables de s'imposer sur ce Tour des Flandres. D'un côté, place à l'expérience avec Jürgen Roelandts (30 ans), troisième ici en 2013 et habitué aux places d'honneurs sur les grandes classiques (3e de Milan-SanRemo fin mars). De l'autre, de la jeunesse, de l'insouciance et beaucoup de qualités pour Tiesj Bennot, 5e sur le Ronde l'an dernier pour sa première participation. Toute l'équipe travaillera pour ses deux hommes. Avec la chute de Benoot, la réponse est évidente. Mais verra t-on comme l'an dernier un one-man show de Greipel ? Il est devant en tout cas...

C'est une armada. La formation de Patrick Lefevere possède dans ses rangs trois des principaux candidats à la victoire finale. Si le Ronde n'a jamais réussi à Zdenek Stybar (toutefois 2e à Roubaix en 2015), Niki Terpstra (2e l'an dernier) et l'éternel Tom Boonen (vainqueur en 2005, 2006 et 2012) seront à surveiller de très près. D'autant qu'avec Martin, Vandenbergh ou Trentin également présents, les trois cartes maîtresses d'Etixx pourront longtemps compter sur des équipiers. Important.

Toute l'équipe sera bien évidement centrée autour de Peter Sagan, l'un des deux grands favoris du jour, avvec Greg Van Avermaet (BMC). Très en forme sur les semi-classiques flandriennes (vainqueur de Gent-Wevelgem, 2e à Kuurne et à l'Het Nieuwsblad), le Slovaque devra cependant bien gérer la course et son équipe. Privée de Bennati et de Bodnar, ses deux plus fidèles lieutenants sur ce genre d'épreuve, le champion du monde risque d'être esseulé dans les 60 derniers kilomètres, seuls Gatto (25e du Tour des Flandres 2014) et Trusov (33e de Paris-Roubaix la même année) présentant une quelconque référence.