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Sur ses terres, Quick Step était (encore) au-dessus du lot

Laurent Vergne

Mis à jour 01/04/2018 à 20:56 GMT+2

TOUR DES FLANDRES - L'équipe Quick Step - Floors disposait d'une multitude d'atouts à abattre dimanche lors du Tour des Flandres. La formation belge a parfaitement mené sa barque pour signer un nouveau succès dans "son" Ronde. Comme prévu, serait-on tenté de dire...

Deux Quick Step sur le podium du Tour des Flandres : Terpstra (1er) et Gilbert (3e)

Crédit: Getty Images

Si quelqu'un en doutait encore, les classiques flandriennes sont plus que jamais la priorité des hommes de Patrick Lefévère. Et c'est particulièrement vrai du Tour des Flandres. Depuis 2005, l'équipe Quick Step a signé sept victoires en quatorze éditions. Soit une victoire tous les deux ans. Un rythme infernal.
Dimanche, la formation belge s'avançait une fois encore avec une étiquette de favorite incontournable du fait de sa puissance collective. Avec le tenant du titre Philippe Gilbert, Niki Terpstra, Zdenek Stybar et Yves Lampaert, elles disposaient de quatre atouts de premier plan. Chacun d'entre eux aurait pu faire figure de leader incontestable dans n'importe quelle équipe.
C'est donc Niki Terpstra qui a tiré les marrons du feu en passant à l'attaque dans les trente derniers kilomètres. Après Tom Boonen (2005, 2006, 2012), Stijn Devolder (2009, 2010) et Philippe Gilbert (2017), le Néerlandais est le quatrième coureur de la Quick Step à s'imposer dans le Ronde en moins de quinze ans. Si l'on ajoute la version fin XXe siècle de l'équipe, sous la bannière de la Mapei, Patrick Lefévère totalise même dix victoires sur le Ronde.

Gilbert : "L'objectif était de durcir la journée"

Bien sûr, ces victoires successives tiennent aussi au talent de certains champions au-dessus du lot à leur époque, comme Museeuw ou Boonen. Mais comme l'a souligné Lefévère dimanche, l'équipe a prouvé à maintes reprises que, sur la durée, elle était plus forte que ses vedettes. "Ça marche bien pour notre équipe après l’ère Boonen, a-t-il rappelé. C’était déjà le cas après le départ de Johan Museeuw, tout le monde pensait que nous allions tomber dans un trou."
Symbole de cette force collective, outre le succès de Niki Terpstra, Philippe Gilbert a pris la troisième place et Stybar s'est lui aussi glissé dans le Top 10 (10e). "Nous avons fait une super course tactique", a savouré Gilbert, qui a tenu à englober l'ensemble de l'équipe dans ce succès : "L'objectif était de durcir la journée. Sans Keisse, Declercq et Sénéchal, nous n'aurions pas pu faire ce que l'on a fait."

Bis repetita dimanche prochain ?

Pour contrecarrer cette force collective, il aurait fallu une individualité en état de grâce. Mais ceux qui étaient le plus à même de tenir ce rôle, comme Greg Van Avermaet ou Peter Sagan, n'avaient pas les moyens de le faire. "Le problème, c'est que personne n'était assez fort pour s'en aller et faire le trou", a résumé GVA. "Quick Step a tout contrôlé. C'est une très bonne éuqipe, ils ont beaucoup de coureurs forts, beaucoup d'options. J'ai fait de mon mieux pour combler les trous mais, seul, c'était impossible", a regretté de son côté le champion du monde slovaque.
Avant le Tour des Flandres, Quick Step-Floors avait déjà brillé sur l'essentiel des épreuves préparatoires, remportant notamment A Travers la Flandre (Lampaert), les Trois Jours de la Panne (Viviani) ou le Grand Prix E3, déjà par l'intermédiaire de Niki Terpstra. L'armada belge sera encore au centre de toutes les attentions dimanche prochain lors de Paris-Roubaix. Les hommes de Patrick Lefévère s'y sont imposés douze fois depuis 1995. Plus d'une fois sur deux, là aussi...
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