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Visite pour Armstrong

Eurosport
ParEurosport

Publié 18/03/2009 à 16:45 GMT+1

L'Agence Française de lutte contre le dopage a procédé à un contrôle surprise sur la personne de Lance Armstrong. L'AFLD a procédé à un prélèvement capillaire surprise à Beaulieu-sur-Mer, où l'Américain s'entraine actuellement pour préparer Milan-Sanremo.

Lance Armstrong a reçu une visite qu'il n'attendait pas, dans sa villa de Beaulieu-sur-Mer, dans le Sud de la France, où il s'entraine depuis quelque temps en vue de Milan-Sanremo. Mardi matin, à l'aube, l'Américain a vu débarquer des agents de l'Agence française de lutte contre le dopage, venus pour effectuer un prélèvement capillaire sur le septuple vainqueur du Tour de France. C'est le 24e contrôle subi par Armstrong depuis l'annonce de son retour à la compétition, mais le premier diligenté par l'AFLD.
Toujours prompt à donner de ses nouvelles sur la plateforme Twitter, le Texan n'a pas tardé à réagir pour faire part de sa surprise: "Encore un contrôle antidopage "surprise". Le 24e. Celui-là vient des autorités françaises. Urine, sang et maintenant cheveux!". Si Armstrong ne s'attendait pas à voir l'AFLD lui tirer une mèche de ses cheveux grisonnants ("sont-ils vraiment aussi gris?", a-t-il fait mine de s'inquiéter en voyant la photo de lui parue dans L'Equipe mardi), car les tests capillaires ne sont pas prévus dans les règlements de l'UCI. Ils sont en revanche prévus par la loi française.
Armstrong: "Ca fait partie du job"
Evidemment, Armstrong a beau jeu de se sentir persécuté. Oser venir le chercher chez lui, comme ça, pour un contrôle inopiné... Lui qui ne manque pas une occasion de jouer les héros opprimés face aux méchantes autorités françaises peut se délecter. "Soyons clair, je ne me plains jamais de ces tests, assure-t-il cependant. Cela fait définitivement partie du job. Est-ce que je me sens ciblé? Bien sûr. Mais je fais tout pour prouver que je suis propre."
De son côté, Jean-Pierre Verdy, le directeur de l'AFLD, a confirmé qu'Armstrong s'était montré "très surpris " de ce contrôle capillaire et qu'il avait "posé des questions.". "C'est la première fois que l'on savait par la presse qu'il s'entraînait en France. Je rappelle que nous avons contrôlé les coureurs à l'entraînement avant le Tour 2008 .", a-t-il ajouté. Pour Pierre Bordry, le président de l'agence française, il s'agit de montrer que l'Américain "est un coureur comme les autres. Il doit comprendre qu'il doit être traité, comme n'importe quel autre coureur du peloton." Peut-être, effectivement, que le champion d'Austin peine à se faire à cette idée...
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