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Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 26/09/2011 à 18:46 GMT+2

Après la quête du maillot arc-en-ciel, Mark Cavendish s'est lancé un nouveau défi pour la saison prochaine. Les Jeux Olympiques seront la grande affaire de son année 2012. Un objectif largement à sa portée, même si le contexte lui sera moins favorable qu'il ne le fut à Copenhague.

2011 Mondiaux Mark Cavendish

Crédit: AFP

Mark Cavendish a déjà accompli presque tout ce qu'un sprinter peut espérer. Il a gagné des étapes sur chacun des trois grands tours (et pas qu'un peu...), le maillot vert du Tour de France, une grande classique (Milan-Sanremo) et donc, depuis hier, un titre de champion du monde. Avec un tel palmarès à seulement 26 ans, l'homme de l'ile de Man a déjà largement réussi sa carrière. Sans parler de sa saison, qui a été un succès complet. "Cette année, j'avais deux objectifs, le maillot vert et le maillot de champion du monde", rappelle-t-il. Prompt aux rendez-vous qu'il se fixe, Cavendish a désormais un autre rêve en vue. Un rêve olympique.
L'an prochain, les Jeux se tiendront à Londres et l'homme le plus rapide du monde entend bien ne pas laisser passer cette occasion. Il n'a pas gardé un bon souvenir de sa campagne pékinoise. Aligné avec Bradley Wiggins dans l'épreuve de l'Américaine, Cavendish était reparti bredouille. Il espère que la route lui apportera ce que la piste lui a refusé. Il sait aussi qu'un titre de champion olympique, un an après la quête du maillot arc-en-ciel, lui donnerait encore une envergure supplémentaire. Sa victoire dans la course préolympique, au mois d'août, sur le parcours des Jeux, lui a ouvert l'appétit. "Il me tarde déjà d'être à l'an prochain", a-t-il confié dimanche soir à Copenhague après son triomphe mondial.
Gare au parcours
Pour autant, même si sa motivation sera décuplée par le fait d'évoluer à domicile, Cavendish devra surmonter certaines difficultés pour parvenir à ses fins. Premier problème, la composition des équipes. "Aux JO, les équipes seront de cinq coureurs seulement", rappelle-t-il. Il sera donc beaucoup plus difficile, voire impossible, de contrôler la course comme les Britanniques l'ont fait dimanche si les échappées se multiplient. Il leur faudra trouver des alliés de circonstance, mais qui voudra rouler pour Cavendish? Il est probable que le Cav' soit contraint, tôt ou tard, de se débrouiller seul. Le plus tard sera le mieux. Pour le sprint, il n'a pas forcément besoin de soutien, comme il l'a prouvé dimanche. Mais pour provoquer ce sprint, ce sera peut-être une autre affaire.
L'autre souci, c'est le parcours. Le final est beaucoup plus plat qu'à Copenhague. Pas de petite bosse dans le dernier kilomètre. En revanche, le reste du tracé est un peu plus corsé qu'il ne l'était au Danemark ce week-end. Rien de terrifiant, mais il y aura tout de même une côte à avaler. La répétition des efforts pourrait poser problème à un coureur comme Cavendish. "Au préolympique, sur une distance nettement plus courte, les sprinteurs étaient à la limite", explique le sélectionneur français, Laurent Jalabert. "Il y a aussi des parties étroites qui vont compliquer les choses". Mais Cavendish, lui, ne pense déjà qu'à ça. "Ce maillot est pour la Grande-Bretagne toute entière", a-t-il lancé dimanche soir. Dans 10 mois, c'est une médaille d'or qu'il rêve d'offrir aux siens, chez lui.
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