Jeux Olympiques - Paris 2024 - Les sabreurs français en bronze, 23e médaille française

Les sabreurs français ont dominé ce mercredi l'Iran (45-25) pour décrocher le bronze dans l'épreuve par équipes lors des Jeux Olympiques de Paris 2024. Battus en demi-finales par la Corée du Sud (35-20), Sébastien et Jean-Philippe Patrice, Maxime Pianfetti et Boladé Apithy ont parfaitement réagi pour remporter la 23e médaille française.

Sixième médaille pour l’escrime français : les sabreurs en bronze

Video credit: Eurosport

Ils voulaient le podium et une médaille. Ils auront le podium et une médaille, la sixième pour l’escrime française dans ces Jeux Olympiques de Paris, à désormais une longueur des moissons historiques de 1996 et 1992. Les sabreurs français ont décroché le bronze de l'épreuve par équipes. Solides, Boladé Apithy, Sébastien Patrice, son frère Jean-Philippe et Maxime Pianfetti n’ont laissé aucune chance à l’Iran dans la petite finale (45-25). Pour la délégation tricolore, il s’agit de la 23e breloque depuis le début des compétitions mercredi dernier.
Après avoir remporté l'argent en 2000, puis l'or en 2004 et 2008, l'équipe de France masculine de sabre, absente des Jeux Olympiques depuis plus de quinze ans (Pékin 2008), peut estimer son retour dans la compétition réussi. Dans une ambiance toujours aussi incandescente au Grand Palais, les Bleus n'ont jamais tremblé pour venir décrocher le bronze après avoir renversé, un peu plus tôt dans la journée, l'Egypte.

Survoltés

Des enfants terribles mais tendres. Survoltés, multipliant les clappings devant les 8.000 spectateurs et imitant les personnages de Dragon Ball Z, les lames bleues ont aussi affiché le visage doux des liens durs qu'ils partagent dans le match. A l'étreinte de Sébastien Patrice à son frère Jean-Philippe au moment de lui passer le relais a répondu l'embrassade entre Boladé Apithy et sa championne olympique de femme, Manon Apithy-Brunet, entre deux larmes du grand gaillard Maxime Pianfetti.
Sous le chant "Aux armes" dont est familier le Marseillais Sébastien Patrice, portant sous sa cuirasse un maillot de l'OM mercredi, la bande survoltée a électrisé le Grand Palais entre les bravades sur la piste et les bonds du cadet des frères Patrice.
La nef bordant les Champs-Elysées a fait rayonner une création d'avant-garde de plus cet été avec ses sauts de kangourou -"tu les appelles comme tu veux" - que le sabreur de 24 ans a emprunté aux Sud-Coréens et bien entendu décuplés.

En demie, la marche a été trop haute

Les hussards français, passant rarement inaperçus, avaient traversé l'épreuve individuelle comme des fantômes, évaporés en totalité dès les huitièmes. La jeunesse peut-être, excepté le vétéran Boladé Apithy, 38 ans, les autres éprouvaient tous leurs premiers JO et à Paris.
Méconnaissables, ils ont de nouveau signé une pâle entrée en matière mercredi, dans une drôle de situation face à l'Egypte, dirigée par Vincent Anstett encore entraîneur des Bleus il y a quinze mois et demeuré le coach personnel de trois des quatre sabreurs de l'équipe sur la piste mercredi.
Menés 20-11 après une entrée en matière délicate, ils ont repris les devants grâce à des relais énormes de Sébastien Patrice, revenu à cinq longueurs (25-20), puis Boladé Apithy, passé en tête (30-27). Avant de fuser en demi-finale où la marche fut trop haute face aux doubles tenants du titre sud-coréens.
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