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ParEurosport

Mis à jour 12/11/2010 à 18:48 GMT+1

Les Championnats du monde 2010 s'achèvent samedi au Grand Palais. La France espère décrocher une 5e médaille, si possible en or, avec l'équipe d'épée masculine. Une ambition légitime pour un groupe invaincu au niveau mondial depuis maintenant huit ans. Un nouveau sacre serait historique.

2010 Mondiaux Epee Lucenay Grumier

Crédit: AFP

Pour eux, il s'agit d'abord de remporter un titre. Mais s'ils y parviennent, Gauthier Grumier, Jean-Michel Lucenay, Jérôme Jeannet et Ulrich Robeiri offriront à l'épée française une place au panthéon de l'escrime mondiale. Rien de moins. Les Français ont en effet trusté tous les titres depuis huit ans, Ils ont été sacrés champions du monde en 2005, 2006, 2007 et 2009, remportant également la médaille d'or aux Jeux Olympiques d'Athènes en 2004 et de Pékin en 2008.
C'est donc pour un septième sacre planétaire d'affilée que les épéistes tricolores seront en piste samedi au Grand Palais. Or, dans toute l'histoire de l'escrime, une seule nation a réussi à régner aussi longtemps sur cette arme. C'est l'Italie, dans les années 50, celle de Franco Bertinetti, Giuseppe Delfino et, bien entendu, le légendaire Edoardo Mangiarotti. Entre 1952 et 1959, les Transalpins avaient tout raflé: cinq titres mondiaux et deux autres aux Jeux. Les Français ne sont plus qu'à une marche.
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escrime jeannet

Crédit: Eurosport

Les moyens et l'envie
Sur le papier, les Tricolores ont les moyens de prolonger cette formidable série. Ils ont placé de leurs hommes dans le dernier carré dans l'épreuve individuelle, Gauthier Grumier, médaillé d'argent, et Jean-Michel Lucenay, médaillé de bronze. Jeannet et Robeiri avaient disparu dès le 1er tour mais ils figurent tous les deux parmi les 15 premiers mondiaux. C'est dire le niveau d'ensemble de ce groupe, sans doute le plus homogène de toutes les nations engagées. "Il est clair que l'objectif, c'est au minimum d'aller chercher une médaille. On en a envie et on en a les moyens. Maintenant, ce n'est pas une science exacte", souligne Grumier.
De ces six couronnes mondiales et olympiques, la plus significative est peut-être la dernière en date, celle conquise en 2009 à Antalya. Pourquoi? Parce que ce fut la première compétition disputée depuis longtemps sans Fabrice Jeannet, parti à la retraite après les Jeux de Pékin. "On a prouvé qu'on pouvait gagner sans lui. On se l'est surtout prouvé à nous-mêmes", témoigne Jérôme, le frère aîné de Fabrice. La preuve que l'épée tricolore ne tenait pas que sur le talent, immense, de Fabrice Jeannet. "Nous disposons d'un réservoir que nous n'avons pas ou plus sur d'autres armes", confirme Eric Srecki, ancien champion olympique de la spécialité. Les Bleus ont pris de telles habitudes que, science exacte ou pas, ils seraient forcément déçus d'abandonner leur suprématie samedi.
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