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Kansas City remporte le 57e Super Bowl face à Philadelphie après un match d'anthlogie (38-35)

Laurent Vergne

Mis à jour 13/02/2023 à 06:58 GMT+1

SUPER BOWL LVII - Ce fut un grand, un très grand Super Bowl. Kansas City, longtemps mené au score, a fini par faire plier la défense de Philadelphie pour s'imposer dans les ultimes secondes, 38-35. Patrick Mahomes, auteur de trois touchdowns et sacré MVP malgré une cheville douloureuse, entre un peu plus dans la légende avec ce deuxième titre. Les Eagles, eux, peuvent nourrir d'immenses regrets.

Patrick Mahomes et Sky Moore lors du 57e Super Bowl.

Crédit: Getty Images

On attendait un match serré, indécis jusqu'au bout, entre les deux meilleures équipes de la saison. Ce fut le cas. On espérait un duel emballant et, en la matière, ce 57e Super Bowl de l'histoire n'a vraiment pas déçu. Il n'a rien manqué dans cette confrontation de haut vol entre Kansas City et Philadelphie, jusqu'à ce dénouement savoureux pour les Chiefs et cruel pour les Eagles, anéantis à huit petites secondes de la fin. 38-35, le score dit presque tout de la qualité du spectacle.
C'est dur pour "Philly" qui aura mené l'essentiel de la rencontre. C'est dur pour son quarterback, Jalen Hurts qui, en dépit d'une erreur coûteuse dans le deuxième quart-temps sous la forme d'un fumble relancé pour un touchdown de la défense de Kansas City, a largement été à la hauteur de l'enjeu pour son premier Super Bowl. Plus de 300 yards et un touchdown à la passe et trois autres à la course, il a plus que fait son job. Si les Aigles l'avaient emporté, il aurait, à coup sûr, été désigné MVP.
C'est finalement à Patrick Mahomes qu'échoit cet honneur. Déjà sacré meilleur joueur de la saison régulière il y a quelques jours, il signe un doublé magistral. Ses statistiques sont moins affriolantes qu'à son habitude en nombre de yards (182), mais cela s'explique en bonne partie par le fait que les Chiefs ont longtemps été privés du ballon. A la mi-temps, leur temps de possession dépassait à peine les huit minutes sur les trente de jeu effectif.
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Patrick Mahomes

Crédit: Getty Images

Toney, le facteur X

A ce moment-là, Kansas City semblait bien loin du trophée Vince Lombardi. Menés de 10 points (14-24) à la pause, les Chiefs du Missouri ont même craint d'avoir perdu leur quarterback superstar, à nouveau blessé à la cheville sur sa dernière action avant de retourner au vestiaire. Mais comme contre Jacksonville il y a trois semaines, Mahomes est revenu, il a tenu et a surtout eu le dernier mot. Comme souvent.
La seconde moitié de match des hommes d'Andy Reid a été épique. Leur attaque a trouvé son rythme et même la redoutable défense des Eagles a fini par se noyer. Les Chiefs ont déployé quatre drives dans les deux derniers quarts-temps. Bilan : touchdown, touchdown, touchdown et enfin un field goal pour sceller le sort de ce 57e Super Bowl. C'était trop pour Philadelphie. Pourtant, après avoir été dominateurs, les champions de la NFC ont été courageux, notamment pour revenir à 35 partout à un peu plus de cinq minutes de la fin, alors que KC avait pris les devants pour passer de 21-27 à 35-27 en moins de dix minutes dans l'ultime quart-temps.
Mahomes n'est pas seul. Travis Kelce, sa cible favorite, a été incontrôlable. Sa ligne offensive l'a remarquablement protégé. Au sein d'une défense souvent en difficulté, Nick Bolton, le linebacker, a sorti le grand jeu. Et Kadarius Toney a été le facteur X de la fin de match avec un touchdown puis un retour de punt de 65 yards, le plus long de l'histoire du Super Bowl. Ces Chiefs sont finalement à l'image de leur quarterback, plein de talent et de caractère.
Mais il est bien le maillon le plus précieux, indispenable même, de cette chaîne en or. A 27 ans, Patrick Mahomes pèse désormais deux victoires au Super Bowl, et quatre bagues de MVP, deux au Super Bowl, deux en saison régulière. Considéré à juste titre comme le meilleur quarterback de sa génération, avec un pouvoir créatif sans égal, il jouait gros dimanche en Arizona. Un deuxième échec dans la grande finale, deux ans après celui contre Tampa Bay, aurait égratigné non pas son statut de joueur immense, mais de machine à gagner. Mais ce que Mahomes veut... C'est peut-être bien une nouvelle dynastie qui prend vie sous nos yeux.
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