Ballon d'Or 2013 : la pré-liste d'Eurosport, numéro 13, Andrea Pirlo

ANDREA PIRLO
Club : Juventus Turin
Poste : Milieu
Age : 34 ans
Classement Eurosport : 13e (87 points)
Classement Ballon d’Or 2012 : 7e

Sur la lancée de son énorme Euro en 2012, Andrea Pirlo s’est encore montré indispensable dans l’entrejeu de la Juventus Turin avec qui il ajouté un quatrième titre de champion d’Italie à son palmarès (2004, 2011, 2012, 2013). Bien entouré par Arturo Vidal, Claudio Marchisio ou Paul Pogba, le champion du monde 2006 a de nouveau régalé par son intelligence de jeu et fait, du haut de ses 34 ans, office de patron de la Vieille Dame au même titre que Gianluigi Buffon. Travailleur de l’ombre sur le terrain comme dans la vie, l’ancien joueur du Milan AC s'est laissé pousser une barbe garnie lui apportant une touche plus sombre. Une pilosité qui n’a rien changé à son délicieux toucher de balle et à son influence toujours aussi prégnante au sein de la Squadra Azzura où il a de nouveau brillé lors de la Coupe des Confédérations.

A un poste de regista, premier relanceur et organisateur juste devant la défense, le discret Andrea Pirlo n’a pas le profil idoine pour décrocher le Ballon d’Or. Pourtant, l’architecte italien séduit toujours autant au point de terminer cinquième du palmarès en 2007, son meilleur classement. Souvent placé, jamais gagnant, l’homme aux 102 sélections a également pris la 7e place la saison passée et la 9e en 2006, année du titre de champion du monde de l'Italie. Taulier de la Juve et de l’Italie, ce joueur fuoriclasse prouve que l’âge n’a pas d’emprise sur lui. Il se bonifie même.

Sous contrat jusqu’en juin 2014 avec la Juventus Turin, Andrea Pirlo pourrait quitter son Italie de toujours pour rejoindre le Real Madrid de Carlo Ancelotti qu’il a connu au Milan AC. Une piste encore à l'état de rumeur qui pourrait être risquée à un an de la Coupe du monde. Alors que l’Italie domine largement son groupe de qualification (avec quatre points d’avance sur la Bulgarie), Pirlo disputerait certainement au Brésil le troisième et dernier Mondial de sa carrière. L’heure n’est donc pas au mauvais choix. Mais qui douterait de l’intégration de ce métronome au sein de la Maison Blanche ?

Maître à jouer de l'Italie et de la Juve, Pirlo est toujours au sommet de son art. Mais l'élimination en 8e de finale face au Bayern coûte cher à l'heure de faire les comptes. Une Serie A, c'est bien, mais pas suffisant. Trop juste pour tutoyer la crème de la crème.