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Bizutage au centre de formation de Saint-Etienne : De nouveaux éléments confirment les violences

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 04/08/2020 à 01:12 GMT+2

Après trois jours d'enquête, le parquet de Saint-Etienne a donné un nouvel éclairage sur les violences constatées au centre de formation de Saint-Etienne. Des stagiaires ont ainsi été roués de coups alors qu'ils faisaient des pompes selon le procureur-adjoint.

Des joueurs de Sant-Etienne à l'entraînement à L'Etrat en 2015

Crédit: Getty Images

Les jours passent et les faits se précisent. L'enquête préliminaire ouverte par la gendarmerie progresse et les violences constatées au centre de formation de l'AS Saint-Etienne ont été confirmées par le procureur-adjoint de Saint-Etienne André Merle. "En l'état de nos informations, il n’y a eu qu’un épisode (de violences, NDLR) survenu très peu après la réouverture du centre de formation le lundi 20 juillet", a-t-il indiqué, comme le dévoilent nos confrères du Progrès.
S'il n'a pas confirmé la date précise des événements, les faits se seraient déroulés le soir de la finale de la Coupe de France entre le PSG et Saint-Etienne, le 24 juillet dernier. Trois stagiaires à l'Etrat, âgés de 14 à 15 ans et originaires de la Haute-Loire, de la Drôme et du Rhône, auraient été roués de coups par d'autres pensionnaires du centre, également mineurs mais plus âgés que leurs victimes (15 à 17 ans). "Les trois personnes soupçonnées seraient venues dans les chambres des plaignants au moment du repas du soir en obligeant les victimes à faire des pompes en leur portant des coups sur les épaules, le dos, les mains ou le plexus", a précisé le procureur-adjoint.

Un incident isolé ?

Les trois victimes ont été auscultées par un médecin légiste dont les certificats médicaux ont mentionné un jour d'ITT (incapacité temporaire de travail) chacun. Leurs parents déposeront plainte dans les prochains jours.
Si l'incident semble isolé à première vue, l'enquête doit déterminer si des pratiques similaires, assimilables à un bizutage, avaient cours à l'Etrat avant même le confinement. Suspendus, les mis en cause sont retournés en Ile-de-France dans leurs familles. Ils seront convoqués pour être entendus à une date ultérieure.
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