L'Uruguay veut la fin de la suspension Suarez, "victime" de la corruption de la FIFA
ParAFP
Mis à jour 28/05/2015 à 19:14 GMT+2
COPA AMERICA - L'association uruguayenne de footballeurs professionnels veut "la fin de la suspension" imposée par la FIFA à Luis Suarez., estimant, à la lumière du scandale révélé mercredi, que l'attaquant a été "victime" de la corruption. Elle espère ainsi que le joueur du Barça sera disponible pour la Copa America.
L'Uruguay ne désespère pas de profiter du chaos qui règne actuellement à la FIFA. L'association uruguayenne des footballeurs professionnels a ainsi annoncé jeudi qu'elle voulait demander la fin de la suspension de Luis Suarez. "Si Luis Suarez est d'accord, nous demanderons la fin de la suspension, car celle-ci a été prononcée par un organisme soupçonné de corruption", a indiqué l'association sur son compte Twitter (@mutual_uru). L'international uruguayen, attaquant du FC Barcelone, "a été victime sans aucune doute de cette supposée corruption", a-t-elle ajouté.
Selon le journal local El Pais, l'association va écrire à la FIFPro, le syndicat international de footballeurs, pour qu'elle transmette sa requête. "Ce serait bien d'essayer et d'avoir Luis à nos côtés le plus tôt possible", a réagi le capitaine de l'équipe d'Uruguay, Diego Godin, lors de la conférence de presse d'après entraînement pour la Copa America, qui se déroule en juin au Chili.
Encore 8 matches de suspension à purger
Suarez (28 ans, 82 sélections) a écopé de neuf matches de suspension en sélection, dont un a déjà été purgé, pour avoir mordu l'attaquant italien Giorgio Chiellini lors du Mondial-2014. Cette sanction l'a exclu du Mondial, mais le prive aussi de la Copa America.
La Fifa a été secouée mercredi par un énorme tremblement de terre, avec l'inculpation de 14 suspects de corruption, dont sept responsables de l'organisation interpellés à la demande de la justice américaine. Ils ont été arrêtés à Zurich, où l'instance mondiale du football a son siège et tient à partir de jeudi son congrès annuel. Parmi les détenus figurent cinq responsables latino-américains, dont l'Uruguayen Eugenio Figueredo, vice-président exécutif de la Fifa, ancien président de l'Association urugayenne de football et de la Confédération sud-américaine (Conmebol).
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