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Après Atlético Madrid - Real Madrid en Copa del Rey : Fernando Torres n'a pas brillé

Alessandro Pitzus

Mis à jour 08/01/2015 à 01:17 GMT+1

L’Atlético Madrid s’est imposé en huitième de finale aller de la Coupe du Roi face au Real Madrid (2-0) mais ce n'est pas grâce à la performance de Fernando Torres. Malgré un début de match intéressant, l’Espagnol s’est éteint progressivement et montré tout le chemin qui lui restait à parcourir pour retrouver son meilleur niveau.

Fernando Torres incrédule face à l'arbitre assistant lors d'Atlético-Real

Crédit: AFP

Il était attendu comme un héros mais El Nino n’a pas fait de miracle dans son jardin retrouvé de Vicente Calderon. L’enfant prodige de l’Atlético a fait illusion quelques minutes avant de sombrer. Fébrile et imprécis, l’attaquant de 30 ans a manqué ses débuts mais ce n’est pas vraiment une surprise.
En manque de temps de jeu à l’AC Milan, où son passage a été plus qu’éphémère, et globalement sur le déclin depuis quelques années, Fernando Torres n’a pas réussi à se mettre en valeur pour son premier match officiel avec l’Atlético Madrid. Il faut dire que son équipe ne l’a pas mis dans les meilleures conditions pour briller. Avec seulement 25% de possession de balle dans les 45 premières minutes, les Colchoneros se sont surtout appliqués dans les taches défensives.

De l'envie mais des approximations

Livrés à eux-mêmes, Fernando Torres et Antoine Griezmann ont dû se contenter de quelques ballons pour essayer de mettre en danger la défense du Real. Si l’Espagnol n’est jamais parvenu à tirer au but, il a eu le mérite de livrer vingt premières minutes encourageantes et très intenses. L’ancien buteur des Reds n’a pas hésité à aller au contact dans un premier temps et a remporté quelques duels contre Sergio Ramos. Mais sa nouvelle complicité avec Griezmann, sur le front de l’attaque, a manqué d’automatismes. Difficile de le reprocher à El Nino, qui est arrivé à Madrid il y a quatre jours.
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Fernando Torres face à Marcelo lors d'Atlético-Real

Crédit: AFP

Rarement servi dans le bon tempo, le chouchou de Vicente Calderon a fini par disparaitre au milieu de la première période. Il n’est jamais réapparu. Maladroit techniquement, Fernando Torres a par la suite manqué à peu près tout ce qu’il a entrepris. Transmissions ratées, appels de balle à contre-courant, El Nino a coulé. Rien à signaler en seconde période hormis un duel aérien gagné contre Sergio Ramos. C’est maigre, c’est pauvre mais vu l’état de forme physique du numéro 19 de l’Atlético, il était difficile d’attendre monts et merveilles.
"L’équipe a fait un excellent travail. Il fallait faire un match comme ça. J’avais un peu d’appréhension avant le début de la rencontre. Ce n’était pas facile. On a fait du bon boulot et nous avons battu l’une des meilleures équipes du monde.", a déclaré l’Espagnol à la fin de la rencontre. Malgré sa première titularisation ratée, Fernando Torres pourra se satisfaire du résultat et plus important encore : il a battu pour la première fois de sa carrière le Real Madrid avec l'Atlético. Enfin.
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