Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Copa Libertadores : Palmeiras-Flamengo, nouvelle finale 100% brésilienne

ParAFP

Publié 26/11/2021 à 23:50 GMT+1

COPA LIBERTADORES - La finale de la Copa Libertadores opposera samedi les tenants du titre Palmeiras à Flamengo, champion en 2019, un choc 100% brésilien qui couronnera l'hégémonie du pays dans le football sud-américain, dans le mythique stade Centenario de Montevideo. La finale de la dernière édition opposait déjà deux clubs du quintuple champion du monde, Palmeiras et Santos.

David Luiz (Flamengo)

Crédit: Getty Images

Palmeiras face à Flamengo, un choc pour la finale de la Copa Libertadores. Qualifié haut la main pour le Mondial-2022 avec un quasi sans-faute lors des éliminatoires, le Brésil écrase aussi la concurrence avec ses clubs plus riches et souvent mieux organisés. Cette année, la domination est encore plus impressionnante, avec deux finales continentales opposant des clubs brésiliens. Samedi dernier, l'Athletico Paranaense a remporté la Copa Sudamericana, équivalent sud-américain de la Ligue Europa, en battant Bragantino 1-0.
Mais pour Flamengo, le club le plus populaire du Brésil, basé à Rio de Janeiro, et Palmeiras, fondé à Sao Paulo par des immigrants italiens, c'est aussi une question de suprématie nationale. A eux deux, ils ont trusté quatre des cinq derniers titres du championnat brésilien, les deux derniers pour les rouges et noirs de Flamengo et ceux de 2016 et 2018 pour les verts de Palmeiras.
Pourtant, cette année, les deux équipes n'ont pas vraiment été à la fête dans les compétitions nationales, avec des éliminations peu glorieuses en Coupe du Brésil. Flamengo et Palmeiras sont respectivement 2e et 3e du championnat brésilien, ayant laissé filer l'Atlético Mineiro de Hulk et Diego Costa, pratiquement assuré d'être titré.

Opposition de styles

Le vainqueur de la finale samedi va rejoindre le Sao Paulo FC, Santos et Gremio au panthéon des équipes brésiliennes ayant remporté trois Copas Libertadores. Le match sera une opposition de styles, entre Flamengo, aux individualités flamboyantes comme Gabigol, Arrascaeta ou Bruno Henrique, et Palmeiras, au collectif plus huilé. Et ce sera aussi un duel d'entraîneurs très différents. Côté Flamengo, Renato Portaluppi, 59 ans, playboy hâbleur qui aime jouer au foot-volley sur la plage.
Mais sur le banc de touche, les chiffres parlent pour lui : il est le recordman de victoire en Copa Libertadores (50) et est le seul brésilien à avoir remporté le tournoi aussi bien en tant que joueur (1983) qu'en tant qu'entraîneur (2017), les deux fois avec Gremio. Côté Palmeiras, le Portugais Abel Ferreira est régulièrement critiqué pour son style de jeu défensif. Souvent comparé au Brésil à José Mourinho, y compris pour son tempérament explosif, ce jeune coach de 42 ans a le mérite d'avoir qualifié Palmeiras à cinq finales en deux ans, dont deux gagnées (Coupe du Brésil et Copa Libertadores en 2020).
Je sais que beaucoup de gens donnent Flamengo favori
"Nous savons que nous allons affronter une équipe très forte, qui veut aussi gagner. C'est notre opportunité de gagner le troisième trophée du club en Libertadores", a déclaré Renato Portaluppi. Ce dernier compte sur la base de l'effectif qui avait remporté le fabuleux doublé Libertadores-Championnat brésilien sous la houlette du Portugais Jorge Jesus. Les seules nouveautés majeures sont le milieu Andreas Pereira (prêté par Manchester United), qui remplace Gerson, parti à l'Olympique de Marseille, et l'ancien défenseur parisien David Luiz.
Palmeiras, qui rêve d'être la première équipe à conserver son titre de Libertadores depuis Boca Juniors (2000-2001) a un effectif plus jeune, à l'exception notable du milieu Felipe Melo (ex-Juventus et Galatasaray), 38 ans. Les tauliers de l'équipe sont le gardien Weverton, champion olympique avec la Seleçao à Rio en 2016, le défenseur paraguayen Gustavo Gomez et le tandem Rony-Raphael Veiga en attaque.
"Je sais que beaucoup de gens donnent Flamengo favori, mais je crois que ce sera un match serré", a confié Veiga à l'AFP. Quelque 60.000 supporters sont attendus au stade Centenario, malgré des prix de places prohibitifs, les moins chères coûtant environ 180 euros, l'équivalent du salaire mensuel minimum au Brésil.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Plus de détails
Publicité
Publicité