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ParEurosport

Publié 30/04/2010 à 17:15 GMT+2

Le Paris Saint-Germain a remporté la Coupe de France pour la 8e fois de son histoire en battant Monaco (1-0 après prolongation), samedi. Guillaume Hoarau a libéré les Parisiens à la 105e minute en marquant l'unique but du match. Le PSG sauve une saison ratée avec ce trophée. Une fois de plus.

2010 Coupe de France Paris PSG

Crédit: AFP

COUPE DE FRANCE - Finale
MONACO - PARIS SG : 0-1
But: Hoarau (105e)
Cette année, rien n'est simple pour le PSG. La finale de la Coupe de France n'a pas dérogé à la règle et c'est ce qui rend la victoire si belle pour les Parisiens. Pour la huitième fois de leur histoire, les joueurs de la capitale inscrivent donc leur nom au palmarès de ce trophée et, si leur saison est effectivement très décevante, leur succès face à l'AS Monaco ne souffre d'aucune discussion. Rabroués après une nouvelle déconvenue face à Grenoble en championnat (4-0), les joueurs de Kombouaré ont su se remobiliser pour réaliser une performance collective dont on ne les pensait plus capables. Autre satisfaction après les dissolutions de trois groupes jeudi et le contexte explosif entre les tribunes Auteuil et Boulogne, celles-ci se sont globalement bien tenues et n'ont cessé d'encourager leur camp dans un stade tout acquis à la cause parisienne.
D'entrée de jeu, les Parisiens affichent clairement leurs ambitions. Ludovic Giuly, motivé face à son ex-club, tente une volée qui lance les hostilités (4e). Puis c'est Pino qui sauve la patrie princière sur une reprise de Sakho en repoussant sur sa ligne la reprise du défenseur parisien (14e) avant que Giuly, toujours lui, envoie une frappe limpide qui prend la direction de la lucarne... et de la main ferme de Ruffier, auteur d'une parade tout bonnement exceptionnelle (15e) ! Le PSG gagne tous ses duels au milieu de terrain et se projette très vite vers l'avant. Trop vite parfois, à l'image de ce but refusé pour hors-jeu à Erding. Le Turc est un poison constant pour la défense de l'ASM, mais un poison encore inefficace. Ruffier a encore l'antidote quand il détourne la frappe en pivot de l'attaquant parisien (29e). Et Monaco dans tout ça ? Les hommes de Guy Lacombe courbent l'échine mais restent très dangereux en contres. Ou alors sur des actions individuelles amorcées généralement par Nenê et conclues par Pino. Le Colombien est tout près d'inscrire l'un des buts de l'année quand il passe un, puis deux, puis trois défenseurs parisiens avant de buter sur Edel, finalement préféré à Coupet, bien sorti à sa rencontre (43e) !
Ruffier au presque parfait
L'ASM semble déterminée à moins abandonner les commandes à son adversaires et commence à profiter de quelques baisses de régime physique dans le camp francilien. Mais l'envie, la rage, l'abnégation sont incontestablement l'apanage parisien. Erding, encore lui, s'arrache dans la surface monégasque avant de se faire balancer par Traoré. Le penalty semble logique, mais l'arbitre ne bronche pas (53e). Malheureux, le Turc l'est encore plus quand sa balle piquée vient mourir sur la barre transversale de Ruffier, pour une fois impuissant (81e). Dès lors, la fatigue aidant, les erreurs techniques vont se multiplier en cette fin de match, de même que les espaces se libèrent, mais le score n'évolue plus jusqu'à la fin du temps réglementaire.
Park donne la première alerte des prolongations en frappant juste au dessus (94e). Le PSG est bousculé, le PSG est fatigué mais le PSG est libéré. 105e minute. Suite à un bon décalage sur la droite, Jallet frappe en force, Ruffier réalise une nouvelle parade, mais, cette fois, la chance abandonne le portier monégasque : il ne peut que repousser le ballon sur Hoarau qui n'a plus qu'à mettre sa tête en opposition pour marquer dans le but vide ! Il reste un quart d'heure aux Monégasques pour égaliser, mais le réservoir est vide. Paris s'accroche à son avantage comme un naufragé à sa bouée de sauvetage. Car c'est bien de cela qu'il s'agit. En remportant la Coupe de France, le PSG a sauvé sa saison. Le capitaine du navire, Claude Makelele, peut exulter au moment de brandir le trophée, son équipage est assuré de disputer la Ligue Europa la saison prochaine.
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