Coupe de france féminine - Ada Hegerberg offre la finale à l'OL face au PSG (2-1)

La Coupe de France féminine est une compétition qui se joue à 11 contre 11 et, à la fin, c’est souvent l’Olympique Lyonnais qui gagne. À Orléans, les Lyonnaises ont empoché le dixième sacre de leur histoire à l’issue d’un choc face au PSG (2-1). Tout en maîtrise pendant l’essentiel de la rencontre, malgré quelques frayeurs dans les dernières minutes, elles ont dominé des Parisiennes trop tendres pour rendre un ultime hommage à Jean-Michel Aulas, qui va céder sa place à la présidence du club. Le PSG pourra prendre sa revanche dès la semaine prochaine, avec une autre finale, pour le championnat cette fois.

On s’attendait à un face-à-face bien plus disputé entre le PSG, tenant du titre, et l’OL, ogre du football féminin qui n’a plus soulevé la coupe depuis 2020. À l’arrivée, on a surtout constaté à quel point les joueuses de Sonia Bompastor disposent encore d’une marge nette face à leurs principales rivales. Étouffantes grâce à leur pressing haut et constant, les Lyonnaises ont énormément posé problème à des Parisiennes positionnées trop bas, et diminuées par des absences sur le front de l’attaque. Et il n’a pas fallu longtemps pour que Lyon matérialise sa mainmise au tableau d’affichage.

À la suite d’une récupération haute, Ada Hegerberg ne s’est posée aucune question au moment de mettre le ballon au fond, d’une frappe précise (1-0, 12e). L’attaquante, préférée à Eugénie Le Sommer au coup d’envoi, a ensuite profité des largesses défensives du PSG et d’un bon décalage de Danielle van de Donk pour permettre à son équipe de vite faire le break (2-0, 23e). Pendant de longues minutes, on a eu l’impression qu’il n’y avait que les Lyonnaises sur le terrain. Et puis il y a eu un léger réveil du PSG, qui a obtenu un penalty transformé par Ramona Bachmann à quelques minutes de la pause (2-1, 36e). De quoi se remettre les idées en place, en théorie.

Néanmoins, il en fallait bien plus pour déstabiliser des Lyonnaises d’une sérénité presque écœurante, même si elles auraient pu concéder un deuxième penalty pour une faute oubliée sur Manssita Aissatou Traoré. Elles ont même fini par piocher physiquement, à forcer d’enchaîner les efforts pour asphyxier leurs adversaires, alors qu’elles ont terminé le match en infériorité numérique en raison de l’expulsion de Damaris Berta Egurrola (86e). Malgré ces péripéties, la marche était hélas trop haute pour le PSG dans cette finale de la Coupe de France féminine. Mais Gérard Prêcheur aura peut-être tiré des enseignements utiles pour la future rencontre du championnat. Où se jouera le titre entre les deux meilleurs ennemis.