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Kalou : "Je suis fier"

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ParEurosport

Publié 30/04/2006 à 15:00 GMT+2

Auteur du premier but de la finale, Bonaventure Kalou savoure avec sérénité et calme le succès du PSG. L’international ivoirien a remporté sa deuxième Coupe de France de suite grâce à "l’état d’esprit" parfait du onze parisien et se dit assuré que Paris p

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BONAVENTURE KALOU, comme Roger Milla, vous venez de remporter la Coupe de France deux fois de suite avec deux clubs différents. En plus vous avez marqué à chaque fois&hellip
B. K. : Ce que je souhaite retenir avant tout, c'est l'état d'esprit de l'équipe. On avait plus envie de gagner la finale que Marseille. Ça s'est joué au mental même si on aurait pu finir à 3-0 plutôt qu'à 2-1. Mais sur la fin, on a su faire preuve de solidarité.
Le 3-0 aurait pu intervenir sur une de vos frappes qui a heurté la barre transversale. Marseille est ensuite revenu. Avez-vous eu peur ?
B. K. : On s'est fait un peu peur sur la fin mais on a su être solides. Ça se joue sur un match, il fait être bon et tout donner durant 90 minutes. C'est ce que l'on a fait samedi. Je le répète, nous avons fait preuve d'un bon état d'esprit. D'un autre état d'esprit même que celui affiché en Ligue 1. Pour ma part, je pense avoir fait un match normal. Une finale, il faut avant tout la gagner et il fallait marquer ce but important.
Vous marquez d'entrée. Le scénario parfait. Racontez-nous votre but&hellip
B. K. : Je crois que c'est Edouard Cissé qui récupère un ballon sur le côté. Il me le met en retrait. Pedro Pauleta la laisse passer et je ne me pose pas de question. Et voilà. Ce sont des frappes difficiles, il faut avoir un bon équilibre sur ce genre de tirs qui partent neuf fois sur dix dans les tribunes.
On vous sent très calme, presque modéré alors que c'était la folie à l'issue de la partie. Vous vous préservez pour la fête ?
B. K. : (sourires) Non, non même pas. Je ne suis pas très expansif. Parfois, il faut avoir le triomphe modeste. Mais je ne suis pas blasé suite à deux victoires d'affilée en Coupe de France. Je suis content même si je ne le montre pas spécialement. Je suis fier de cette victoire qui couronne une saison assez mouvementée. D'ailleurs lorsque l'on voit ce match, nous pouvons avoir quelques regrets quant à la qualité des joueurs du Paris Saint-Germain et la place que l'on occupe en championnat.
Vous êtes désormais qualifiés pour l'UEFA. N'allez-vous pas désormais être démobilisés ?
B. K. : Ça, c'est au coach de ramener tout le monde au sérieux. En Ligue 1, il reste trois matches. Ce sont trois rencontres importantes. Il ne faut pas se démobiliser et savourer cette victoire. Il faut penser à mercredi et au match que l'on doit jouer à Rennes.
Vous allez quand même pouvoir fêter la victoire ?
B. K. : Bien sûr !
Quelle est la différence entre le PSG de ces dernières semaines et celui qui traînait sa peine un peu plus tôt dans la saison ?
B. K. : On a tous compris que ça ne servait à rien de se tirer dans les pattes. On se concentre sur l'essentiel et sur le terrain. On l'avait oublié pendant un moment. Heureusement qu'on a conquis cette Coupe de France. Une Coupe de France ce n'est pas anodin. Il n'est jamais trop tard pour bien faire. Il y a eu une grande solidarité ce soir.
On va se projeter un peu plus loin. En vue de la Coupe du monde, cette victoire doit faire très plaisir et vous redonner le moral surtout ?
B. K. : Oui, c'est important pour la sélection. En plus de la Coupe, Didier (Drogba) vient de gagner le titre de champion d'Angleterre avec Chelsea. Kolo (Touré) et Emmanuel Eboué sont en finale de la Ligue des Champions qu'ils disputeront ici même au Stade de France. J'espère qu'ils la gagneront aussi. Il est important que des joueurs majeurs de cette équipe gagnent des titres. Ça peut booster la sélection.
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