"On a été trop naïfs"

J. F. : La déception. Il y a beaucoup de déception pour les joueurs mais aussi pour nos supporters. Je pense que l'on a mal entamé le match avec ce premier but. On s'est compliqué la tâche en début de première période et également au retour des vestiaires. On prend un but au bout de quatre minutes sur une erreur individuelle... Ensuite, il y a ce but de Dhorasoo. Personne ne l'attaque. On a été un peu naïfs sur les deux réalisations. Après, on a essayé de jouer jusqu'à la pause, de passer sur les côtés ou dans l'axe face à une bonne organisation défensive.

J. F. : Taiwo par exemple est un jeune joueur. Il avait fait le plus difficile en récupérant le ballon sur le premier but. Malheureusement, il y a eu cette frappe instantanée de Kalou qui a eu le mérite de la cadrer. Quand on sait que ce genre des matches se jouent sur des détails et que l'on prend un but sur des erreurs défensives, on se complique la tâche. Mais bon, ça fait partie du jeu. Il fallait faire preuve de concentration, de sérénité car on savait que ce n'était pas obligatoirement la meilleure équipe qui allait remporter le match.

J. F. : Il est vrai qu'on a eu ce souci avec Mickaël. Il a contrôlé le ballon dans la surface. Après, je ne sais pas s'il y a faute ou pas de Bernard Mendy mais bon... il me semble qu'il y a un petit quelque chose. Sur l'action, Mickaël Pagis se blesse. Quand on connait son importance dans l'équipe, ça nous a handicapés.

J. F. : Oui, je pense. Le but encaissé rapidement et la sortie de Pagis ont été préjudiciables. On a dû se réorganiser et mettre Franck Ribéry en position plus offensive, où il se sent moins à l'aise actuellement. Il nous a ensuite manqué au milieu de terrain même si Wilson Oruma a fait une bonne rentrée. Ça faisait un peu beaucoup pour l'Olympique de Marseille en première période.

J. F. : Non. En face, il y avait une bonne organisation défensive. Le Paris Saint-Germain était compact avec deux lignes de quatre. On savait qu'il allait être difficile de passer mais Franck Ribéry a fait des choses intéressantes. Je pense avant tout que l'on a péché dans la concentration et l'agressivité dans le bon sens du terme. On n'avait pas trop de pression. On a fait des choses intéressantes et on a essayé de jouer.

J. F. : Non. Nous avons eu le mérite de ne pas lâcher. Nous avons eu deux, trois occasions et nous sommes revenus à 2-1. Après, on a eu l'occasion de Sabri Lamouchi mais le ballon est passé à côté. Ça ne s'est pas joué à grand chose. Je ne sais pas si Paris a plus mérité la victoire que nous mais félicitations à eux quand même.

J. F. : Oui, oui. Il restait encore plus de vingt minutes à jouer. Mais après, il y a eu beaucoup d'arrêts de jeu et de coups francs qui ont cassé le rythme du match. On avait mis une bonne pression sur la défense parisienne. Deux ou trois situations ont été favorables mais nous n'avons pu conclure.

J. F. : Ça va être difficile. On a subi une grosse déception alors que l'on restait sur une bonne dynamique. On voulait cette victoire alors que l'Olympique de Marseille n'a plus rien gagné depuis treize ans. On avait la volonté de ramener cette Coupe de France à nos supporters. Il est clair qu'on est tous déçus. Mais le football ne s'arrête pas après cette finale. Il nous reste trois rencontres de championnat. Et il faudra que cette défaite nous serve de leçon pour la fin et pour la saison prochaine.