Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

L'OL assure l'essentiel

Eurosport
ParEurosport

Publié 16/04/2008 à 08:00 GMT+2

Grâce à un but de Karim Benzema, Lyon a éliminé une équipe de Metz valeureuse et qui a fait mieux que se défendre, mardi au stade de Gerland (1-0). L'Olympique Lyonnais disputera sa première demi-finale de Coupe de France depuis dix ans.

LYON - METZ : 1-0
But : Benzema (38e)
Mine de rien, Lyon vient de réussir un petit exploit en dominant Metz (1-0) en quarts de finale de la Coupe de France. Car, pour la seconde fois en trente-deux ans seulement, le club rhodanien sera présent dans le dernier carré de la seule compétition nationale qui manque à la vitrine de Jean-Michel Aulas. Toujours est-il que malgré la qualification en demi-finale, le président de l'OL ne pourra guère se montrer rassuré par ses troupes après l'échec essuyé à Marseille (3-1) et le nul concédé en fin de match contre Rennes (1-1). Et ce, car le sextuple champion de France a eu toutes les peines du monde à décrocher son billet face à la lanterne rouge de L1.
Vainqueur de la Coupe de France avec Strasbourg (2001) et Lorient (2002), Yvon Pouliquen n'est pas passé loin de réussir un nouveau coup dans cette compétition avec une équipe officiellement condamnée depuis le week-end dernier à disputer la saison prochaine à l'étage inférieure. Sans pression, Metz a sans doute signé sa meilleure performance de la saison à Gerland. Sous l'impulsion de sa pépite Pjanic, les Grenats pourront légitimement rager d'avoir manqué maintes occasions, notamment au terme d'une seconde période qu'ils ont parfois outrageusement dominée.
Signé Benzema
Désireux de jouer sur les deux tableaux, Perrin alignait contre Metz une équipe mixée entre titulaires habituels et joueurs en quête de temps de jeu. Si Ben Arfa n'était pas l'un des gagnants du turn-over d'Alain Perrin en figurant encore sur le banc, c'était en revanche le cas de Crosas. Et après l'échec à Marseille et le nul concédé en fin de match contre Rennes, l'OL retrouvait un jeu flamboyant avec l'ambition de mettre immédiatement Metz dans le doute. D'une frappe enroulée, Juninho obligeait Marichez à sortir une claquette spectaculaire pour empêcher le cuir d'atteindre la lucarne (10e). Ce n'était qu'une mise en bouche pour le portier messin, de nouveau contraint à la parade face à Keita quelques instants plus tard (22e).
Grâce aux accélérations de Keita et à la touche technique du duo Benzema-Fred, l'équipe d'Alain Perrin apportait le danger sur la cage lorraine. L'international français trouvait d'ailleurs la faille sur une performance individuelle. Servi au point de penalty, Benzema se plaçait sur son pied droit d'un contrôle orienté pour ajuster Marichez au coeur d'une défense lorraine impuissante (38e, 1-0). Une ouverture du score pas illogique. Néanmoins, si l'impact offensif était emballant par à-coups, le milieu de terrain et la défense de l'OL n'offraient pas le même gage de sûreté. Ces balbutiements défensifs permettaient à Gueye (15e) et Pjanic (21e) de placer deux frappes lointaines juste au-dessus de la transversale de Coupet.
Metz méritait mieux
Entreprenants en première période, les Lorrains allaient tout simplement prendre le jeu à leur compte au retour des vestiaires. L'intenable Pjanic manquait une reprise de volée à bout portant (47e) avant de se muer en passeur pour Gueye qui ne transformait pas les caviars du Bosniaque (53e, 56e). Lors de ses rares escapades au-delà de la ligne médiane, l'OL, dominé, ne parvenait pas à se mettre à l'abri. La faute à Marichez, impérial face à Benzema (59e) et Juninho (60e). Et lorsque le portier messin était battu, la transversale était là pour le suppléer. Cris l'apprenait à ses dépens en déviant un coup-franc de Juninho sur la barre (83e).
Les Gones ne s'évitaient pas un final à suspense face à une équipe étonnante et valeureuse. Metz ne perdait pas espoir et lâchait ses dernières forces dans la bataille, désireux plus que jamais de s'offrir une ultime satisfaction au cours d'une saison terne. Mais Coupet plongeait vers son montant droit pour sortir une reprise de demi-volée de Gygax (83e). Son poteau opposé flirtait quelques instants plus tard avec le cuir sur une frappe croisée de Barbosa (87e). Malgré le renfort de Marichez aux avant-postes dans le temps additionnel, Metz ne s'est pas évité une fin de saison sans enjeu sportif après sa défaite valeureuse à Gerland. De son côté, l'OL ne s'est pas rassuré sur le plan du jeu. Il en faudra pourtant davantage pour devenir la première équipe depuis Auxerre en 1996 à réaliser le doublé championnat-coupe de France.
LA DECLA : Alain Perrin (entraîneur de Lyon)
"L'entame a été satisfaisante, démontrant l'envie de se qualifier. Mené 1-0, Metz a jeté toutes ses forces dans la bataille. Nous avons senti que les deux équipes ne voulaient rien lâcher. Les Messins ont été prêts de concrétiser leurs occasions mais nous en avons eu aussi en contre. C'est d'ailleurs étonnant que le score ne soit que de 1-0. La seconde période est intéressante pour nous car nous avons livré des valeurs combatives. Nous avons réussi à tenir. Tout le monde a fait preuve de solidarité et démontré des efforts pour revenir en défense. Grégory Coupet nous a fait un arrêt de classe internationale en fin de match et a grandement contribué à la qualification. Maintenant, ce n'est pas d'être en demi-finale qui est satisfaisant. La satisfaction, c'est d'aller au bout. Maintenant, c'est le championnat qui est déterminant avec notamment un déplacement à Strasbourg, samedi".
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Publicité
Publicité