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Zvunka : "Dans l'histoire"

Eurosport
ParEurosport

Publié 10/05/2009 à 10:02 GMT+2

Victor Zvunka, l'entraîneur de Guingamp, revient sur la victoire de son équipe contre Rennes (2-1), en finale de la Coupe de France. Le technicien costarmoricain est aux anges, "comme un gamin", et souligne la qualité de son groupe et le parcours incroyable réalisé cette saison.

VICTOR ZVUNKA, comment vous sentez-vous après ce succès contre Rennes ?
V.Z. : Je suis heureux comme un gamin, c'est trop beau. Une équipe de Ligue 2 contre une équipe de L1, ce n'est jamais évident. J'ai connu cette situation, il y a cinq ans avec Châteauroux. Finalement, cette expérience m'a servi de repère pour cette année.
Cette aventure est vraiment incroyable...
V.Z. : C'est sûr. On est passé par tous les états. A Sedan, on s'en sort à dix. A Toulouse, on gagne 1-0, ils égalisent, et à dix, on l'emporte à la dernière minute. Ce soir, on fait une bonne première mi-temps. Un début de seconde moins bien. Mais après le but, on a retrouvé notre équipe. Les remplaçants, notamment, ont fait du bien. Ils ont permis de mettre le ballon au sol pour retrouver Eduardo et Oruma. La donne a alors changé. Dans les matches couperets, ce sont les joueurs de haut niveau qui font la différence.
Quelle est la force de cette formation en Coupe ?
V.Z. : Attention, il ne faut pas résumer cette équipe à la Coupe de France. Quand on va Angers en championnat, à Strasbourg ou encore à Dijon, cette formation a montré son caractère. Notre place en championnat a des explications. Il faut se souvenir que je ne disposais pas de cette équipe au mois d'août. Résultat : fin septembre, nous n'avions que quatre points. Le temps de trouver la bonne formule, que les joueurs arrivés à la fin du mercato soient en forme, nous avions quinze points de retard. Après, on a fait une bonne deuxième partie de championnat. Mais on avait toujours les dix points de retard. Et puis, il y a eu la Coupe de France qui est venue au milieu. Après avoir atteint les 42 points en championnat synonyme de maintien selon nous, j'ai pu soulager un ou deux joueurs de temps en temps. Des joueurs capables de faire la différence dans certaines rencontres. Et ils l'ont démontré en Coupe. Ce soir, ils ont leur récompense.
En finale, quel était le piège à éviter en tant qu'équipe de L2 ?
V.Z. : J'avais peur que Rennes fasse la différence rapidement. Le Stade Rennais est une formation solide. Elle aime que les autres équipes se livrent. Alors, je craignais d'être obligé de courir après le score. D'ailleurs quand ils ont marqué, j'ai eu peur. Et finalement, on revient rapidement au tableau d'affichage. Avec cette égalisation, Rennes a pris un petit coup derrière la tête. J'ai eu peur l'espace de cinq minutes quand Soumah a manqué le troisième but, mais on a su rester solide.
Pensiez-vous que votre équipe avait ces vertus ?
V.Z. : Je le savais. Au mois d'août avec l'arrivée des nouveaux joueurs (Oruma, Mathis, Sene, Bassila) et le retour d'Eduardo qui était blessé, j'avais l'impression d'avoir changé de club à l'entraînement. J'ai de toute suite vu la qualité du groupe. J'ai même prévenu mon président qu'il ne fallait pas se faire de souci pour le championnat. Après la Coupe, c'est particulier. On aurait pu se faire sortir par Vitré au huitième tour....
Comment avez-vous abordé la dimension historique de cette victoire ?
V.Z. : Dans mes discours, j'avais insisté sur ces 50 ans (ndrl : aucun club de division inférieure n'a remporté la Coupe de France depuis 50 ans). C'était marqué dans les vestiaires: "50 ans, gagnez et vous rentrerez dans l'histoire". C'est fait...
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