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Chambéry, c'est fini

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ParEurosport

Mis à jour 02/03/2011 à 20:42 GMT+1

Angers a mis fin au parcours du Petit Poucet Chambéry (0-3) en quarts de finale de la Coupe de France. Après avoir éliminé Monaco, Brest et Sochaux, les pensionnaires de CFA2 ont chuté face à une équipe qui atteint ainsi le dernier carré pour la première fois depuis 1969.

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Crédit: Eurosport

Les belles histoires ont toutes une fin. Celle de Chambéry s'est achevée mercredi à Grenoble face à Angers. Le petit Poucet a trouvé son ogre et ce fut sans doute le moins attendu de ses rivaux jusque-là. Après 10 rencontres et plus de cinq mois de compétition, les Savoyards s'arrêtent en quarts de finale, comme leurs illustres prédécesseurs de CFA2 (ou équivalent de 5e division) : Arras (1949), Rouen (1999), Schiltigheim (2003), et Carquefou (2008). Angers, seulement 11e de L2, a réussi ce que n'avaient pas su faire Monaco (1-1, 2 tab à 3), Brest (1-1, 3 tab à 4) et Sochaux (1-2).
Survoltés face à des équipes de l'élite, les Chambériens ont cette fois paru tétanisés par l'enjeu, sur une pelouse inédite pour eux du Stade des Alpes de Grenoble où ils étaient délocalisés pour la rencontre jouée "à domicile". Une situation qui faisait davantage le bonheur des Angevins, venus s'imposer 2-1 en championnat face au GF38. Une partie de la magie de la Coupe s'était sans doute éparpillée pour Chambéry habituée à faire la loi sur ses terres. Cette fois-ci, il a fallu près d'une demi-heure aux hommes de David Guion pour trouver leurs marques et sortir la tête de l'eau face à un SCO conquérant. Assez paradoxalement, ce sont pourtant les coéquipiers de Yahia-Bey qui se créaient la plus belle occasion de ce début de match sur une reprise à bout portant de Chmielinski stoppée par Malicki (23e).
Mais ce n'était qu'une illusion dans cette première période, même si l'action avait le mérite de donner de l'espoir à Chambéry qui fait jeu égal dans l'engagement, mais manquait de créativité dans le jeu offensif, multipliant les longs ballons pour le trop seul Yahia-Bey devant. Le jeu sur les ailes des Angevins, les dédoublements notamment à gauche entre Renouard et Deroff donnaient le tournis à la défense adverse tandis que les accélérations de Saivet, à droite, faisaient mal. Si elle était terrible à quelques secondes de la pause, l'ouverture du score de ce dernier s'avérait finalement assez logique tant Angers jouait un ton au-dessus (0-1, 45+1).
Première demi-finale pour Angers depuis 1969
Face à Sochaux, le SOC avait également été mené à la pause avant de renverser la vapeur. Contre Angers, le miracle ne se reproduirait pas, malgré toutes les bonnes volontés savoyardes. Le gardien Bemenou a longtemps repoussé l'échéance, notamment devant Charbonnier (34e) qui se heurtait ensuite à Bengriba (42e). Mais le secteur offensif savoyard n'a jamais paru en mesure de prendre en défaut son adversaire, bien trop souvent privé de ballon. L'envie, évidente, n'a pas suffi à franchir une nouvelle marche ni la volonté du remuant Yahia-Bey
Face à Chambéry, la bande à Jean-Louis Garcia n'a pas fait de fausse note ni pris son adversaire de haut une fois l'avantage pris. Repartant sans cesse à l'attaque, le SCO a harcelé la défense chambérienne pour faire un break quasi décisif juste après l'heure de jeu sur un coup franc de Charbonnier repris par Renouard (0-2, 63e). Entré à la place du second buteur, Diego Gomez parachevait le succès angevin en fin de match (0-3, 84e).
Revenu dans la course pour la montée en Ligue 2, invaincu depuis huit rencontres toutes compétitions confondues, Angers a définitivement retrouvé des couleurs. Le SCO atteint les demi-finales de la Coupe de France pour la première fois depuis 1969.
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