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PSG, fin de la baraka

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ParEurosport

Mis à jour 22/03/2012 à 11:40 GMT+1

Pas "d'Ancelot-time" mercredi contre Lyon. Pour la première fois depuis l'arrivée de Carlo Ancelotti, le Paris-SG a perdu et n'a pas réussi à arracher quelque chose après avoir été mené. Mais, rassurés par le contenu de la seconde période, l'Italien et Leonardo refusent de parler de coup d'arrêt.

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Crédit: Eurosport

Il fallait bien que ça arrive. La première défaite de l'ère Ancelotti, après une invincibilité parisienne de 17 matches dont 13 sous la direction de l'Italien, est intervenue mercredi au Parc des Princes contre Lyon (1-3). Rémi Garde l'a relevé dès ses premiers mots à la presse, avec le même empressement qu'ont eu les Parisiens à déballonner cette information. "La première défaite est arrivée. Mais il faut regarder devant nous" a dit d'emblée l'entraîneur italien. Le contenu de la seconde période a grandement aidé le leader du Championnat à relativiser. Lyon était déjà passé tout près d'être le premier tombeur de Paris en Championnat (4-4). Il avait retrouvé au Parc certaines valeurs de solidarité et de réalisme. Il a pu compter sur un grand Lloris et a doublé son écart au lieu de concéder l'égalisation en toute fin de rencontre. Pas de quoi fouetter un candidat au titre...
"Je n'ai rien à reprocher à l'équipe, a assuré le directeur général Leonardo. Mais on s'est compliqué le match en première période. La deuxième était plus normale pour une équipe qui cherche un résultat." On n'a pas bien joué en première période, sans intensité, sans agressivité, a regretté de son côté Ancelotti. En deuxième période, ça a été très différent, on a eu un contrôle total. On a joué avec force et intensité. Le score est trop sévère, nous avons eu beaucoup d'opportunités en deuxième période. Il faut jouer 90 minutes comme on a joué la deuxième période." Raté, raté, c'est vraiment la première fois. On a été complètement pénalisé" a poursuivi Leonardo sur cette maudite première période.
"Notre forme actuelle est bonne"
C'était devenu une habitude, mais l'Italien n'a cette fois pas pu imposer sa loi dans "l'Ancelot-time", comme lors de quatre des cinq précédents matches parisiens, contre Montpellier (2-2), à Lyon (4-4), à Dijon (1-2) et à Caen (2-2). La rentrée de Pastore, dès le début la seconde période, a mué le 4-3-2-1 initial en 4-2-3-1. Ce changement a permis au PSG de faire l'assaut de la surface lyonnaise et de permettre à Lloris de montrer qu'il était au top. Mais la baraka qui avait escorté Ancelotti dans chacun de ses choix depuis son arrivée a pris fin avec le penalty de Gomis. "En deuxième période, on aurait pu marquer deux, trois, quatre buts mais c'est l'OL qui a marqué en contre-attaque", regrette Leonardo avant de dédramatiser : "On restait sur 17 matches sans défaite alors notre forme actuelle est bonne. La souffrance existe, ça va être comme ça jusqu'à la fin. C'est toujours un échec de perdre mais ça ne change rien dans nos têtes. Il restait deux compétitions avant, maintenant une."
Interrogés sur cette première défaite, les Parisiens ont inlassablement renvoyé à cet avenir qui est désormais leur seul mobile : le titre de champion. "Cela fait trop longtemps (NDLR : 1994) que Paris n'a pas gagné le titre et c'est dans toutes les têtes, confirme enfin Leonardo. On doit être capable de gérer ça." La bonhommie de Carlo Ancelotti fait le reste : "Perdre à domicile, ce n'est pas facile, mais c'est le football. Mais je garde en tête cette bonne deuxième période. On va se focaliser sur le championnat, il reste dix matches. Je n'ai pas d'inquiétude, il faut gagner le prochain match." Ce sera dimanche contre Bordeaux. Leonardo n'a pas l'intention de revenir face aux micros pour parler de la même chose à l'issue du match. "C'est notre première défaite, mais c'est peut-être la dernière".
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