PSG-Bordeaux (2-1) : Sur courant alternatif, le PSG a profité du faux départ bordelais

Avec une équipe remaniée, Paris a enchaîné. Au Parc, le PSG s'est imposé face à Bordeaux (2-1) pour passer en huitièmes de finale de la Coupe de France. Le club parisien a fait la différence en première période en affichant  un visage conquérant et en profitant surtout d'une équipe bordelaise désorganisée. Si les Girondins ont réagi après la pause avec notamment un but de Rolan (46e) pour réduire le score, le PSG n'a pas tremblé outre mesure et s'offre une troisième victoire de rang pour rester sur quatre tableaux.

Avant de jouer Saint-Etienne en L1 dimanche, Laurent Blanc avait choisi de faire largement tourner son effectif pour affronter une équipe de Bordeaux diminuée par les absences (Diabaté, Khazri, Saivet et Sané). Pas d'Ibrahimovic au coup d'envoi, ni de Marco Verratti, Thiago Motta, Blaise Matuidi et autre David Luiz. En revanche, Edinson Cavani et Ezequiel Lavezzi ont fait pour la première fois leur retour dans le onze-type depuis leur sanction. Et ça a payé.

Pendant les 45 premières minutes, Bordeaux a certes été complètement hors sujet et a accumulé les déchets techniques. Mais Paris a aussi su en profiter. Le champion de France a joué avec envie à l'image des deux anciens bannis, s'est vite projeté vers l'avant et a su concrétiser sa domination. Sur un centre de Lucas Digne, Cavani a signé de la tête son retour comme titulaire (1-0, 14e) puis Javier Pastore a doublé la mise (2-0, 33e).

Transparent, Bordeaux a profité de la mi-temps pour se remettre à l'endroit. Diego Rolan a même vite réduit le score (2-1, 46e). Mais Paris a contrôlé, sans se mettre trop en danger. Le PSG, qui a terminé à 10 après l'expulsion de Camara pour un deuxième carton jaune (83e) et a vu Lucas faire une rentrée percutante, a répondu présent. Comme certains de ses habituels remplaçants : Marquinhos, aligné dans le couloir droit, Cabaye ou encore… Lavezzi et Cavani. Ils avaient certaines choses à prouver et n'ont pas déçu. De bonnes nouvelles pour Laurent Blanc.