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Coupe de France - Lorient: l'effet Casoni fait pschitt

ParAFP

Publié 27/02/2017 à 14:29 GMT+1

COUPE DE FRANCE - Nommé début novembre pour remobiliser une équipe de Lorient apathique et dernière de L1, place encore occupée, Bernard Casoni n'a pas réussi à infléchir une saison mal embarquée, alors que le temps presse et que la Coupe de France arrive avec un 8e de finale à Bordeaux mardi (21h00).

Bernard Casoni, l'entraîneur de Lorient

Crédit: Panoramic

"On est dernier. Plus bas, on ne peut pas descendre". Cette phrase de Bernard Casoni avant son premier match sur le banc du Moustoir, pour la réception de Monaco, le 18 novembre, se voulait décomplexante. Elle est finalement prophétique. La défaite de samedi à Rennes (1-0), qui n'avait plus gagné depuis 10 matches, a sapé tout enthousiasme lorientais avant ce huitième de finale.
Le bilan de Casoni à la tête des tangos est marqué par le chiffre 15: 15 matches de championnat, 15 points pris et une différence de but de -15. C'est mieux que Sylvain Ripoll qui n'avait pris que 6 points en 10 rencontres. Mais non seulement le FCL est toujours 20e, mais l'écart avec la 17e place synonyme de maintien assuré est passé de 4 à 6 points... A son crédit, Lorient a retrouvé un peu d'allant offensif, avec 1,2 but marqué par match depuis son arrivée, contre 1 par match sous son prédécesseur. Il a profité notamment du réveil de Majeed Waris qui a attendu la 14e journée pour marquer son premier but de la saison et en est désormais à 7 réalisations.
Mais tout cela reste bien maigre pour un effectif qui, avec Benjamin Moukandjo, Jimmy Cabot ou Sylvain Marveaux, est "l'une des meilleures équipes de Ligue 1 au niveau offensif", selon Lucien Favre. L'entraîneur de Nice est venu récemment l'emporter difficilement au Moustoir (0-1) et y avait été éliminé en 32e de finale de Coupe de France (2-1).
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Choc culturel

De plus ce que l'équipe de Casoni a gagné devant, elle l'a perdu derrière avec 2,2 buts encaissés par match en moyenne, contre 1,6 sur les 10 premières journées. Lorient a déjà presque concédé autant de buts en 27 matches (53) qu'en 38 la saison dernière (58). Un comble pour un entraîneur réputé pour sa rigueur défensive et ancien arrière international.
"Quand on est à Lorient, c'est le football, on joue au ballon. Il n'y a que ça. Que ça dans la bouche, que ça dans les têtes (...) On n'a jamais parlé défensif ici à Lorient, je pense. Ce qui n'était pas une priorité, il faut que ça en devienne une", avait-il pesté au début du mois. Le "choc culturel" avec un club qui nourrit un attachement presque romantique au "jeu à la lorientaise" de l'ère Gourcuff a, semble-t-il, tourné en défaveur de l'entraîneur.
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Ça commence à me gonfler...
Ce dernier ne peut que constater semaine après semaine les errements défensifs de ses joueurs, à l'instar, de la passe plein axe à 30 mètres de ses buts de François Bellugou, interceptée par Benjamin André et qui a offert le but de la victoire au Rennais Giovanni Sio, dans un match où Lorient n'a, comme souvent, pas démérité. "Ça commence à me gonfler qu'on parle de frustration ! Il y a toujours une défaillance qu'on paye cash, ça devient pénible aussi", s'est emporté l'entraîneur en conférence de presse.
Autant dire que si la Coupe offre parfois une parenthèse bienvenue dans le quotidien morose des clubs en difficulté, pour Lorient, elle tombe très mal. D'autant plus mal que dimanche, Marseille se présentera au Moustoir, puis le Paris SG le week-end suivant. Un programme tout sauf rassurant pour qui espère une 12e saison d'affilée dans l'élite pour Lorient l'an prochain.
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Bernard Casoni, le nouvel entraineur de Lorient

Crédit: AFP

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