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Coupe de France : Gonçalo Ramos, le "super-sub" du PSG
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Publié 04/02/2025 à 00:31 GMT+1
Avec l’avènement d'Ousmane Dembélé à la pointe de l'attaque parisienne, Gonçalo Ramos doit se contenter des miettes. Face au Mans, mardi soir en Coupe de France, l'attaquant international portugais aura sûrement l'occasion de grappiller du temps de jeu et de montrer qu'il reste un joueur important de l'effectif parisien.
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Video credit: Eurosport
Gonçalo Ramos est devenu au fil de la saison un véritable "super-remplaçant" au PSG, réalisant des entrées souvent efficaces comme cela a encore été le cas samedi à Brest où l'avant-centre a inscrit un doublé en jouant une demi-heure.
Mardi en Coupe de France en 8e de finale face au Mans, il pourrait être toutefois aligné d'entrée par Luis Enrique, qui voudra certainement faire tourner son effectif au début d'un mois de février intense. Dans cette compétition, le Portugais a déjà marqué deux buts en deux matches : face à Lens où il est rentré à l'heure de jeu et contre Espaly (National 3) le 15 janvier où il a été titularisé.
Depuis plusieurs semaines et son retour de blessure, l'ancien joueur du Benfica Lisbonne semble s'être fait à son nouveau rôle de doublure de luxe, car l'entraineur espagnol ne s'appuie pas sur un avant-centre de métier et ne le titularise que lors des rencontres à faible enjeu. Un choix payant puisque l'attaque parisienne flambe même sans N.9, à l'image d'Ousmane Dembélé, irrésistible en ce moment.
Sur le banc samedi face à Brest, Ramos a ainsi optimisé au maximum sa petite demi-heure passée sur le terrain en inscrivant un doublé. À Monaco fin décembre, il a marqué en dix minutes de jeu et face à Lyon en sept minutes. En Ligue des champions, c'est aussi le cas : face à Manchester City, il a marqué en toute fin de match alors qu'il est rentré à l'heure de jeu.
"Il arrive toujours au maximum, qu'il soit titulaire ou qu'il joue une seule minute"
Comme le prouvent ses bonnes statistiques (8 buts et deux passes décisives en 16 matches), Gonçalo Ramos, 23 ans, est davantage efficace quand il sort du banc que lorsqu'il est aligné dès le coup d'envoi, car les rares fois où il a commencé, il n'a pas vraiment brillé (face à Reims ou Saint-Étienne en Ligue 1).
"Je suis très satisfait de son attitude. Il arrive toujours au maximum, qu'il soit titulaire ou qu'il joue une seule minute. C'est un joueur extrêmement fiable", s'est d'ailleurs réjoui lundi en conférence de presse l'entraineur.
Avec le prêt de Randal Kolo Muani à la Juventus, le Portugais est donc le dernier véritable N.9 de l'effectif. Mais il est toujours utilisé ponctuellement et, malgré les compliments reçus lundi, ce ne sont pas les récentes interventions de Luis Enrique à son sujet qui risquent de le rassurer.
Interrogé il y a quelques jours avant le match face à Manchester City sur l'absence d'un pur attaquant dans ses compositions d'équipe, Luis Enrique a sèchement répondu à Canal+. "Comment s'appelle leur avant-centre ? Haaland, non? Ok...", a lancé le technicien espagnol, soulignant en creux la différence de niveau entre Ramos et le goleador norvégien.
Des réponses qui peuvent être considérées comme des piques pour le Portugais, qualifié simplement par son coach de "finisseur". Reste à savoir si ce rôle de joker conviendra longtemps à Ramos, qui a rongé son frein plusieurs mois et n'est revenu à la compétition qu'en novembre après une longue blessure à une cheville en tout début de saison.
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