"C'est très excitant"

Révélation de la saison, Sébastien Squillaci s'apprête à vivre une fin de saison excitante à Monaco entre la course au titre et une demi-finale de Coupe de la Ligue à Marseille, mercredi. Le jeune défenseur évoque son ascension fulgurante qui doit le cond

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SEBASTIEN SQUILLACI, Monaco est encore en course en Coupe de la Ligue et en championnat. Ça promet une fin de saison passionnante...
S.S. : Oui, c'est sûr. On a deux objectifs, le championnat et la Coupe de la Ligue. On est en demi-finale. On est un match seulement du Stade de France. En plus, on est une équipe assez jeune. C'est excitant pour nous. Marseille, ça va être un gros match surtout qu'on joue au Vélodrome. Maintenant, il faut tout faire pour le gagner.
Vous vous êtes fixé une priorité ?
S.S. : Oui, bien sûr. Notre priorité, c'est le championnat. Finir au moins en Champions League, ce serait bien pour le club et pour nous. Le doublé ? Pourquoi pas mais on va d'abord essayer de bien finir en championnat et ensuite on verra la Coupe de la Ligue. C'est sûr qu'on préfère la Ligue des Champions. C'est plus attractif pour tout le monde, notamment au niveau des équipes. Egalement sur le plan financier pour le club.
Le titre, vous y pensez quand même ?
S.S. : Oui. On n'est qu'à deux points de Lyon. Ça n'est quand même pas beaucoup. Il reste cinq matches, quinze points... on y pense. Mais on sait que ça va être difficile. Il nous reste deux matches à la maison et trois à l'extérieur. A nous de gagner nos matches à domicile et d'aller faire des résultats à l'extérieur.
On va assister à un mano à mano entre Monaco et Lyon ?
S.S. : Non, je ne pense pas. Marseille n'est pas loin et ça peut aller vite. Il n'y a que deux points d'écarts. Si on perd un match et qu'ils en gagnent un, ils repassent tout de suite devant. Ça peut aller très vite d'un côté ou de l'autre. Il peut y avoir très vite un trou qui se fait. On peut vite être rattrapé. Marseille est encore là. Dimanche, ils vont à Lens. Ça va être un tournant. On va voir s'ils peuvent faire un résultat. C'est sûr que si on gagne dimanche et qu'ils n'arrivent pas à faire un résultat, c'est vrai que ça sera difficile pour eux.
Marseille aura peut-être davantage la pression d'un résultat en Coupe ?
S.S. : Peut-être parce qu'ils jouent à la maison. C'est sûr qu'ils jouent devant leur public. Ils n'ont pas gagné samedi. Ils ont perdu contre Paris chez eux. Ils ont fait quelques mauvais résultats en ce moment. Ils auront à coeur de se rattraper. Mais, nous aussi, on est motivés. On est une équipe jeune. On est à un match du Stade de France et de la finale. C'est sûr que c'est motivant.
En tout cas, ça reste un gros match même si Marseille n'est pas en forme en ce moment...
S.S. : Les Monaco-Marseille, ce sont toujours de grands matches à jouer. Le stade va être plein. C'est clair que ça va être un gros match. Même s'ils ne sont pas bien, Marseille reste une équipe solide. Devant leur public en plus. Ça va être un match difficile pour nous. En plus, ça fait très, très longtemps que Monaco n'a plus gagné au Vélodrome. On aura envie de faire quelque chose là-bas. En championnat, on avait fait un bon match à l'aller (1-1, ndlr) . On mène 1-0 et on se prend un but en bois sur un coup franc de Van Buyten contré par Marquez. On avait fait un bon nul chez eux.
A titre personnel, tu dois avoir envie de connaître le Stade de France et l'ambiance d'une finale ?
S.S. : Bien sûr. Comme je l'ai dit, on est jeunes. Jouer au stade de France, ça doit être quelque chose de grand. On n'est qu'à un match, c'est pour ça qu'on en a envie. On veut aller gagner là-bas. Maintenant, on sait que ça va être difficile.
Tu t'attendais à une progression aussi rapide ?
S.S. : Non. C'est vrai que, quand je suis arrivé (en provenance d'Ajaccio, ndlr), j'ai eu une discussion avec le coach et il m'avait dit qu'il n'avait pas peur de lancer des jeunes et qu'il n'aurait pas peur de me donner ma chance. Mais je ne pensais pas m'imposer aussi rapidement. Il y a eu des blessures et des circonstances qui ont fait qu'il m'a fait jouer. Ça s'est bien passé mais c'est vrai que j'en suis surpris quand même.
On a même évoqué ton nom en équipe de France...
S.S. : Oui mais bon, je sais que c'est encore beaucoup de travail. C'est bien d'entendre ces mots du sélectionneur. Je suis content de ça. Mais je sais que j'ai encore du travail. Il me reste pas mal de choses à perfectionner pour arriver jusqu'en équipe de France.
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